mardi 23 juin 2009

Politrash Pack

Allons, lecteurs, séchez vos larmes ! On ne va tout de même pas se quitter aussi brusquement.

En guise de cadeau d'adieu, voici le Politrash Pack, qui regroupe tout ce que nous n'avions ni le temps ni l'envie de mettre. Skin-Closer va être mis sous presse une dernière fois...

http://rapidshare.com/files/247735220/PolitrashPack.rar

-Capitaine ! Le dernier état d'effectif des tueurs, s'il vous plaît ?
- A cinq heures quinze minutes, mon colonel, deux cent vingt officiers, sous-officiers et soldats, sans compter M. le secrétaire d'Etat et son chauffeur. Non... (Il eut un coup d'oeil vers un homme qui s'enfuyait dans l'ombre.) Le chauffeur vient de foutre le camp. Ce qui fait deux cent vingt et un. Pas un de plus et deux cents de chute pendant les dix dernières minutes. A ce jeu-là, nous sommes capot. (Ce disant, il claqua des talons et salua, menton pointé, regard réglementaire.)
- Qu'est-ce qui vous prend ? demanda le colonel.
- J'incarne ! répondit l'officier. J'assume !
Puis, d'un ton très "prise d'armes", il récita d'une traite :
- Belle figure d'officier français ! Par son allant et son abnégation, a su entraîner ses hommes au-delà des limites du courage et au terme d'une retraite exemplaire a pu rejoindre les rivages de la Méditerranée sans abandonner sa mitraillette ! Cité à l'ordre de l'armée.
- Est-ce que par hasard vous vous paieriez ma tête, capitaine ?
- Exactement, mon colonel.
Tous deux rirent de bon coeur et l'officier ajouta :
- Je ne me suis jamais autant amusé. Tous ceux qui ont déserté l'ont fait par manque d'humour. Au total, beaucoup de monde, évidemment. L'humour est devenu difficile par les temps qui courent. Il vous reste la crème, mon colonel, ceux qui se foutent de tout et à plus forte raison de toute cette misère de cuistre.
- Il faut croire, dit le ministre, que nous sommes démodés. La gaieté est démodée. Le bonheur coupable. L'ambition tarée. Tout ce qui fait la joie de vivre. Quand j'étais jeune...
- Comparaison interdite, monsieur le ministre ! dit le colonel. Cela non plus ne se fait plus. D'ailleurs, elle est sans objet. Ecoutez ces vieillards de vingt ans et leurs prières atroces. Vous trouvez que c'est une inspiration, pour des jeunes gens ? Tous alignés sur le plus pauvre, le plus crotté, le plus stupide, le plus inutile, le plus malheureux et surtout, ne jamais hausser les yeux sur n'importe quoi d'un peu élevé, d'un peu personnel, c'est moins fatigant ! Quel que soit le monde qu'on veuille construire, ce n'est pas ainsi qu'on y arrive ! Et surtout ne pas se hisser au-dessus de la foule sur les épaules du voisin, plutôt ramper à ras de terre, avec tout le monde...
- Vous devenez épouvantablement sérieux, mon colonel, remarqua l'officier.
- C'est juste, fit le colonel, cela ne se renouvellera plus.


Jean Raspail, Le camp des saints

dimanche 21 juin 2009

The end.

Parce que nous n'avons plus le temps de continuer ce blog,
parce que nous n'avons plus envie de le faire,
parce que vos milieux de cons ne valent pas la peine qu'on s'y intéresse, même pour s'en moquer,
parce que nous ne voulons plus coller aux basques de gens qui sont encore pires que nous,
et pour plein d'autres raisons encore,
Politrash, c'est fini.

Rassurez-vous, le blog restera en ligne et vous pourrez toujours rigoler devant notre humour bête et méchant, mais nous ne ferons plus de mises à jour. Nous laisserons les commentaires ouverts pour une semaine, puis nous les fermerons définitivement.

Aux bobos : vous croyez que vous êtes à l'abri de ce qui peut se produire chez les pauvres, mais un jour, ce à quoi vous participez vous rattrapera. Vous prétendez souhaiter que les riches donnent aux pauvres, mais vous faites semblant de ne pas vous rendre compte que les riches, c'est vous. Tant que c'est "ils sont chez moi chez eux", et que le "chez moi" correspond à "chez les prolos mais pas chez moi vraiment", ça va. Sauf que ça ne sera pas le cas tout le temps. Un jour, c'est à vous que des milliards de pauvres réclameront leur dû, en même temps qu'aux autres. Et ça vous fera aussi mal qu'à eux.

Aux antifas : vous êtes les idiots utiles des bobos embrochés ci-dessus. Vous contribuez à l'abrutissement des masses, à l'enrichissement de la gauche caviar, au totalitarisme moral de ces derniers et vous ne vous en rendez même pas compte. Vous prostituez la France et l'Europe à des masses encore plus incultes que vous. Quand le grand basculement démographique sera achevé, et que les blancs seront une minorité chez eux, vous croirez avoir réalisé une oeuvre morale d'envergure. Cela ne vous empêchera pas d'être cloués au même pilori que les autres. D'ailleurs, vous l'aurez amplement mérité.

Aux fafs : vous n'êtes pas les pires, mais vous êtes tout de même les plus désespérants. Vous avez conscience de la situation de la France et de l'Europe, vous devriez faire en sorte que nous reprenions la main, mais vous faites tout le contraire. Vous êtes englués dans des complots de coulisses, vous vous tirez dans les pattes et vous croyez à tort que tout le reste (lutte contre l'islamisation, submersion démographique, néo-libéralisme, etc) est évident. Vous savez que nous sommes envahis et que l'Europe est en train de crever, mais qu'est-ce que vous faites contre ça ? Rien. Vous vivez par procuration sur Internet ou dans des ragots de comptoir débiles, vous vous perdez dans des querelles d'ego et vous engraissez des commerciaux prenant le peu qui reste à prendre.
Être révolutionnaire, ce n'est pas porter du Lonsdale ou se masturber sur le Troisième Reich. Mais ce n'est pas non plus coller des autocs une fois par mois, se toucher dans des réunions privées ou jouer à la guerre des boutons par Internet avec les antifas.
Vous, les fafs, êtes un peu plus conscients de la situation que la majorité des gens. Vous n'en êtes pas moins les produits parfaits de la société d'aujourd'hui : désunis, orgueilleux, pris dans la toile du quotidien... et au final terriblement inutiles. Pendant que la situation s'accomplit et que l'époque actuelle s'achemine vers sa fin, vous continuez à mener vos petites intrigues de milieu comme si c'était éternel. Vous êtes incapable de vous remettre en cause : malgré l'échec manifeste de toutes les "stratégies" faf, s'il y en a eu, vous vous planquez de suite derrière le bon vieil argument du "et toi tu fais quoi ?", ou de la reductio as sionistum, comme si la médiocrité d'autrui pouvait excuser la vôtre.

Aux fafs dieudonnistes : l'oubli de l'invasion, le consumérisme (qui a pour corollaire le fait qu'on passe sans cesse d'une chose à une autre pour ne pas s'ennuyer) et la pression permanente du politiquement correct vous ont eu. Vous étiez NS, aryanistes du XXème siècle, maintenant vous êtes aryanistes du XXIème. Pour être rebelles, vous préférez Dieudonné à Obama, et vous gardez au chaud l'antijudaïsme parce que c'est top rebelle. Mais vous n'êtes que des collabos. Rien de plus, rien de moins.

Aux fafs habitués de Politrash : pour la plupart d'entre vous, vous ne réfléchissez pas. Jamais vous ne vous remettrez en question, jamais vous ne prendrez conscience de quoi que ce soit. Vous vous servez de Politrash pour régler des comptes entre vous, confirmant ainsi ce que nous disons dans nos portraits. Vous êtes marrants, et vous nous donnez raison, ce qui est flatteur mais ne vous empêche pas d'être cons.

Aux skins : vous êtes des fafs dont les défauts sont multipliés par dix. Vous n'êtes pas conscients de quoi que ce soit, même quand vous êtes dans un trip faf. Votre engagement n'a aucune constance, il est politiquement inexistant et même nuisible. Au moindre truc, vous devenez antifas, racailles, sans qu'il soit exclu que vous retourniez chez les fafs au bout d'un moment pour recommencer encore et encore. En un mot, vous êtes des déchets.

Aux anciens : à votre âge, on devrait avoir un peu réfléchi, agi, bourlingué. Vous, vous êtes vieux et stériles. Vous n'avez rien fait de votre vie et vous squattez le milieu faf comme des baleines échouées qui attendraient qu'on les mette dans un drive-in. Vous n'avez rien foutu de votre jeunesse et vous ne foutez rien de votre pseudo-vieillesse. Arrêtez de vous la raconter auprès des jeunots sous prétexte que vous portez le même sweat Lonsdale depuis dix ans. Si vous aviez un minimum d'amour-propre et de sens du sacrifice, vous utiliseriez l'énergie qui vous reste pour porter un coup puissant à l'ennemi, comme Thimoty McWeight, dans un ultime feu d'artifice, ou comme le loup solitaire de la FNAR. Bien sûr, jamais vous n'aurez les tripes de faire ça et vous préférez continuer à picoler en donnant des conseils foireux aux adolescents impressionnables qui vont et viennent dans le milieu. Vous êtes exactement le reflet de l'Occident décadent. Vous avez quarante ou cinquante ans, et ça vous rend encore plus méprisables que si vous en aviez vingt.
Le seul faf authentiquement révolutionnaire qui ait existé est le type de la FNAR, celui qui a fait sauter les racketteurs automatiques de l'Etat jusqu'à en perdre ses deux bras. Certains fafs et antifas se branlaient sur lui avant son arrestation, mais personne n'a été capable de l'égaler.

A nous-mêmes : on critique, mais on fait partie de la même fange que tout le reste. Et c'est justement pour en faire un peu moins partie que nous jetons les cartes, pour cesser de coller aux basques de la médiocrité et peut-être exister enfin.

Ceci est le premier et dernier article sérieux écrit sur Politrash.

A bon entendeur.