mardi 17 mars 2009

Sur les pavés


Dire que ce "documentaire" était attendu relève de l'euphémisme. Côté faf, on attendait avec impatience de pouvoir se branler sur un équivalent de droite d'Antifa chasseurs de skins, et côté antifa, on redoutait des pseudo-révélations mettant en lumière les nombreuses conneries racontées dans le DVD de Terzic. D'abord programmé pour janvier, puis pour fin février, puis pour le 10 mars et enfin sorti le vendredi 13 (!), Sur les pavés a fait couler beaucoup de salive et d'hormones à défaut de faire couler de l'encre sur le Web.
A la rédaction, nous attendions également de voir une version faf de l'autoproduction antifa. Quelle branlette, quel racontage de vie se ferait jour au sein du milieu faf ? Autant le dire tout de suite, nous avons été quelque peu déçus par ce documentaire en carton. La forme de Sur les pavés est ennuyeuse et décevante. Dans Antifa chasseurs de skins, il y avait toujours des vidéos pompées de l'INA ou des images d'époque avec de petits zooms, ainsi qu'une voix off. Ce montage dynamique faisait oublier l'absence totale de fond. Le spectateur ne pensant pas, surtout quand il est antifa, il était captivé par les images qui se succédaient à l'écran et gobait d'autant plus facilement les témoignages-branlette qui constituaient la trame du documentaire. Sur les pavés ne s'embarrasse pas d'un tel professionalisme ! On n'y voit qu'une chose : Serge Ayoub. Pas de voix off, très peu d'anciens, quasiment aucune image d'époque, le documentaire est pour les deux tiers un monologue non illustré de Batskin. On ne voit et on n'entend que lui. Batskin derrière son bar, Batskin sur son canapé, Batskin devant le parc des Princes, Batskin dans une rue du quinzième, Batskin dans une autre rue du quinzième... Cette présentation mytho ne remplace pas les archives de l'INA, déjà dévalisées par Marc-Aurèle Veccione l'année dernière, et on baîlle quelque peu en attendant la fin du documentaire.
Côté fond, Sur les pavés est à peu près équivalent à Antifa chasseurs de skins : le discours est aussi pompeux et mythomane dans un cas que dans l'autre, chacun réécrivant l'histoire à sa façon en l'émaillant d'anecdotes bidon pour montrer qu'il était dedans. Au moins, le documentaire ayoubesque réalise l'équilibre de la connerie avec son homologue antifa, et de ce côté c'est relativement acceptable. Cependant, Terzic avait au moins eu la décence de partager son documentaire autoproduit avec une voix off et laissait un peu de place aux gesticulations d'OGKim, ce qui n'est pas le cas ici.

Il faut bien l'avouer, Sur les pavés ne correspond pas aux promesses qu'Autonomiste Media, création ex nihilo visant à donner une allure professionelle à un "documentaire" qui ne l'est pas, nous avait faites. On nous avait promis tous les anciens skins de l'époque, et on se retrouve avec trois mecs cagoulés. On nous avait promis les témoignages des anciens JNR, et on n'a que quelques phrases lâchées par Grand Gilles, un pote à Batskin qui squatte régulièrement le Local. Au passage, on remarquera la grande élégance de Gilles. Personne ne sait quel médicament il a bien pu prendre (peut-être un stéroïde vendu par Ayoub ?), mais en tout cas, son gros thorax ressemble à s'y méprendre à une paire de seins. Un ancien JNR avec des nichons, tout de même, ça la fout mal. Plus sérieusement (enfin, façon de parler, Politrash n'ayant aucune prétention à être sérieux), comment se fait-il qu'aucun JNR ne soit venu témoigner, à part Grand Gilles ? Leur anonymat, ils s'en foutent, ils sont déjà fichés dans toutes les organisations de renseignement françaises et ils le savent. Peut-être ont-ils quitté le milieu faf, peut-être se sont-ils fait larguer en route par Elie Ayoub après que celui-ci se soit servi d'eux... Demandez-vous pourquoi, sur vingt personnes, il n'y en a que deux qui restent publiquement présentes quinze ans après. Flemme, trouille, utilisation par leur leader, les raisons abondent. De toute façon, la devise "honneur et fidélité" est utilisée par les fafs comme un patch chez les antifas : on l'accroche sur son personnage, ou sur son sac, et ça fait joli. Inutile de dire que cette mythomanie n'a rien en commun avec la manière de vivre des vrais inventeurs de cette devise. Tout s'achète et tout se vend, y compris la fafitude ou un DVD de Batskin.
Ceux qui lisent les commentaires de Politrash le savent déjà, mais une piqûre de rappel ne fait jamais de mal. Depuis que Sur les pavés était annoncé, Serge Elie Ayoub s'est vanté plusieurs fois de la gratuité du "documentaire". "Nous, on va le mettre gratuitement sur le Net, pas comme ces anticapitalistes de bazar qui vendent le leur 20 euros à la FNAC...". Ces belles paroles n'ont pas empêché Batskin de faire graver sa production sur des DVD, qui seront vendus 5 euros au Local. Et comme il n'y a pas de boîte de prod', les sous tomberont intégralement dans sa poche. Mais bon, c'est pour le prestige (dixit un mec du forum natio), donc ça va !
Sur les pavés n'est pourtant pas grand-chose d'autre qu'un gigantesque culte de la personnalité en l'honneur de Serge Ayoub. C'est simple, on ne voit que lui, dans divers endroits différents qui ne cachent pourtant pas la monotonie ennuyeuse du "documentaire". Qui plus est, le caméraman filme comme un manche. Au lieu de montrer Batskin en plan américain, c'est-à-dire de la taille à la tête en laissant un espace entre le dessus de la tête et la limite supérieure de l'écran, il lui coupe le haut de la tête. Si on regarde bien, on s'aperçoit que la caméra est penchée vers le corps de Batskin. Niveau plan, c'est très moche, mais ça met en évidence ses gros bras et son polo bien rempli. Entre ses muscles sans cesse mis en avant, le témoignage de l'ancien qui dit que "Serge c'est une forteresse" même s'il avoue ne jamais l'avoir rencontré, les histoires de baston où il ne se prend jamais le moindre coup et parvient à impressionner tout le monde avec sa seule carrure, tout dans le film concourt à donner l'impression qu'il est hyper-méga balèze, invincible, comme un rouleau compresseur de ouf malade.
Dommage qu'il n'y ait que ça. Du Batskin, on en bouffe à longueur de film. Le mouvement skin, c'est lui qui raconte, les anecdotes aussi, la fondation des JNR aussi, les plaisanteries aussi... A moins d'être un miniskin suceur de glands bien nus ou un fan de branlette, on se fait franchement chier. Heureusement, il y a les témoignages des autres anciens pour mettre un peu de piment, mais juste un peu. A part Batskin, qui occupe les trois quarts de l'écran et les deux tiers du film, il y a Ted, un ex-mercenaire exilé pour faits de violence, deux mecs avé l'accent du Sud dont un cagoulé qui parle tout le temps, Grand Gilles et ses nichons, P'tit Greg qui fait une apparition deux secondes pour expliquer qu'il a été mercenaire avec Bob Denart, comme le mec de Lille, un dernier larron qui s'est recyclé aux JI et fait office de Batskin provincial à la Vlaams Huis, et c'est tout. Sachant que ces mecs sont visibles deux secondes avant que Batskin ne reprenne le micro, on ne peut pas dire que leur témoignage mette beaucoup de tonus. On les entend au sujet d'un détail, d'un truc ici ou là, et c'est Elie Ayoub qui revient aussitôt après.

Il faut croire que l'AF a réussi à appliquer ses principes au milieu faf : privé de roi, il n'en est pas moins personnifié par Ayoub, qui vient l'incarner à lui tout seul ! Le résumé du docu nous promet monts et merveilles. Trois décennies d'engagement nationaliste mises en forme, racontées par tous les anciens qui les ont vécu. Le terme d'"engagement nationaliste" fait déjà franchement rigoler. Depuis quand les skins sont-ils des militants nationalistes ? Depuis quand sont-ils des militants tout court ? Tous ceux qui ont milité, du MPF au FNJ, doivent être morts de rire en voyant les conneries que ces pseudo-militants peuvent écrire. Parmi les colleurs d'affiches, les distributeurs de tracts, etc. combien de skins ? Très, très, très peu. Les skins n'ont jamais été autre chose que des alcooliques occupés à se taper dessus entre deux binouze party. Quand Batskin revendique à lui tout seul trois décennies d'engagement nationaliste, il n'a rien à envier à ses pseudo-rivaux antifas question mythomanie. Les trois décennies sont racontées par lui et pour lui. Tout fier, il raconte pour la énième fois comment il a chassé les punks de Saint-Michel, formé sa propre bande, battu les mods de Gambetta, et exfiltre certains détails un peu gênants (par exemple, le fait qu'avant de traîner à Saint-Michel, il était au Luxembourg avec le Nazi Klan de Sniff).
Les antifas, dit-il, n'existent que par rapport aux fafs. Ils passent leur vie à les maudire tout en y étant attachés, vu qu'ils ne pourraient plus détester personne de manière aussi intense si les fafs n'existaient pas. Ils ont besoin d'un bouc émissaire, d'un mec qui remplace Satan dans leur imaginaire manichéen, et ce mec, c'est Batskin (Le Pen n'a bien sûr jamais fait parler de lui où que ce soit). C'est assez vrai. Après tout, Julien Terzic et Marc-Aurèle Vecchione ont bien fait leur business autour des mythes de chasses de skins dans les années 80. Pourtant, cela n'empêche pas Batskin de faire exactement la même chose. Sa réponse contient plusieurs éléments qui ne sont compréhensibles que pour qui a vu le DVD antifa. Ce faisant, il fait de la pub aux antifas, puisqu'il les considère comme une référence pour le comprendre lui. Avec Sur les pavés, il répond uniquement aux rouges, émaille son propos de plaisanteries à leur égard, mais... vit-il autrement que par rapport à eux ? Que dalle ! En alimentant la guéguerre faf-antifa, qui pourtant ne fait jamais le moindre dégât ailleurs que sur Internet depuis bien longtemps, Elie Ayoub vend son image et son discours à des fafs qui y croiront toujours. Alimenter une guerre perpétuelle a son utilité. On provoque des clivages partisans, on fait en sorte que les gens y restent et se haïssent entre eux. Cela permet d'abord aux gens de ne jamais s'unir, et donc au système de ne pas avoir d'ennemis trop embêtants puisqu'ils se battront toujours entre eux, et alimente aussi une manière de penser manichéenne qui leur évite de trop réfléchir.
Batskin se donne beaucoup de mal pour rien : quoi qu'on fasse, les éclairs d'intelligence dans le milieu faf sont aussi courants que le bon goût chez les rappeurs, c'est-à-dire quasi inexistants. Après tout, boire des bières au Local/Saint-Sauveur en affabulant sur des bagarres avec les rouges/fafs, c'est tellement plus facile...
Les antifas, dont le sieur Ayoub prétend ne plus se souvenir mais à qui il prend la peine de répondre pendant plus d'une heure, auraient d'ailleurs des problèmes d'identité. OGKim aurait été adopté "comme un petit animal" par des parents riches, en mal de chiards du tiers-monde à câliner (comme Angelina Jolie ?), Farid aussi, sans parler de l'ex-skin Ammour qui est devenu un squelette vivant à force de se droguer pour oublier qu'il est moche et con... concernant OGK, il nous est difficile de confirmer, sachant que Batneuski est tout de même bien mythomane aussi quand il s'y met. Pour Farid, on s'en branle, on voit sa photo au début du DVD antifa et on voit qu'il a toujours été moche. Quant à Ammour, sa transformation toxicomanique se voit aussi sur l'écran. Pas de doute, Ayoub connaît son sujet. Sous ses dehors imprécis et plaisantins, il le connaît au moins aussi bien que les antifas de REFLEXes. Serait-il, comme eux, un collaborateur des RG ?
On peut néanmoins se demander s'il ne fait pas une projection sur les autres de ce qu'il a lui-même vécu. Il dit que ces antifas ont eu des problèmes d'identité (ce qui expliquerait, au passage, la surexcitation permanente d'OGKim et son immense appétit de reconnaissance), mais quand on a fait partie d'un groupe néo-nazi en étant juif, c'est qu'on a soi-même un sacré problème en la matière. Après tout, c'est de ce qu'on connaît le mieux qu'on parle le mieux, et Ayoub n'y fait pas exception.

Dans la série des pieux mensonges, semés entre un récit imprécis ("c'était vers la fin des 80', j'ai été aux Halles et j'ai croisé un mec, enfin je sais plus, mais il a couru tout de suite") et une branlette d'ancien ("moi j'étais skin pour la liberté, c'était un état d'esprit, et moi j'étais dedans tu vois"), il enjolive certaines réalités. Il a connu OGKim à Troisième Voie, ce qui est certes confirmé, mais ajoute également qu'il était lui-même alors leader des JNR, qui étaient une section de Troisième Voie... Chose extrêmement curieuse, puisqu'on n'a jamais entendu parler d'un quelconque empiètement du parti tercériste par les JNR, et Batskin ayant dit un peu plus tôt qu'il avait formé sa propre bande de skins en solo. A force de passer des heures au téléphone avec OGKim, Ayoub semble être atteint du même syndrome que lui. S'il continue comme ça, il finira par faire des fautes d'orthographe sur le profil Dailymotion site d'Autonomiste Media !
Un truc qu'il n'oubliera jamais, par contre, c'est son passé de trafiquant. Quand il aborde cette période de sa vie, il l'entoure aussitôt d'un brouillard mystérieux : "j'ai ouvert un casino, travaillé dans une boîte de nuit, en gros j'ai vécu..." Où ? Quand ? Comment ? Ce "comment" est d'autant plus important qu'on n'ouvre pas un casino comme ça, à fortiori en pays étranger : il faut de l'argent, un réseau, des relations... Autant de choses sur lesquels Ayoub est étrangement peu bavard, préférant revenir sur sa branlette de super-skin qui s'est battu 7 fois par jour pendant trois ans. En réalité, il a été trafiquant. Au moins de drogue, peut-être d'armes, les armes étant très en vogue à l'époque où il s'est rendu dans les pays de l'Est. Certaines rumeurs disent même qu'il a trempé dans du trafic d'êtres humains. Le nationalisme réprouve absolument le grand banditisme, autant pour des questions d'honnêteté que pour l'amour de la communauté nationale, mais les fafs sont toujours prêts à oublier leurs grands discours quand il s'agit de boire des bières ou de se branler devant un DVD au montage terriblement ennuyeux...
Sinon, Batneuski n'en parle pas, mais il n'a pas eu officiellement de petite amie depuis sa rentrée en France. A 43 ans, il est vieux garçon, sans famille et sans enfants. Curieux, non ? OGKim explique ce fait en évoquant son "homosexualiter". De deux choses l'une : soit Kim profite encore de l'occasion pour sortir une connerie et se faire mousser, ce qui est tout à fait possible, soit Elie Ayoub est réellement gay et ça rend encore plus ridicule son pseudo-engagement de skinhead NS. Les uns mythonnant autant que les autres, nous ne prendrons pas partie et laissons ces questions épineuses aux "intellectuels fafs" vantés par Zentropa.

Tout au long du film, Batskin parle beaucoup, mais il dit peu de choses. Rien n'est précis, rien n'est clair, tout se confond dans une imprécisition sciemment calculée ("alors là, j'étais rue d'Assas, il y avait 10 ducky boys, ils sont venus me voir mais ils ne m'ont pas tapé parce qu'ils savaient que je pouvais tous me les faire quand ils seraient tout seul, ou alors une autre fois, j'étais aux Halles et j'ai croisé Jeff, il a couru", cela sans donner le moindre détail permettant d'identifier formellement quand ça aurait eu lieu). Le reste, outre les plaisanteries à deux balles, est semé d'analyse bidon. "Ouais, moi j'étais skin, ce qui me plaisait dans ce mouvement c'était le côté provoc, le libertarisme revendiqué"... Devant toutes ces considérations aussi vides que oiseuses, mêlées à un racontage de vie qui donnerait envie de cliquer sur la petite croix en haut à droite si Batskin ne jouait pas les pinces-sans-rire on exulte : ce film est le symbole du milieu faf. Ça ne peut pas être le fait d'un seul type, comme le voudraient certains fafs qui tentent encore de défendre coûte que coûte leur milieu, "non, ce n'est pas possible".
On rira bien volontiers dans anciens qui se sont mis une cagoule pour parler. Sachant que la police peut identifier quelqu'un grâce à sa seule empreinte vocale, et sachant que les RG ont infiltré tous les milieux politisés depuis bien longtemps, on se demande ce qu'ils ont encore à protéger. Auraient-ils peur que le SHARP mette leur visage sur son fichier, eux les valeureux anciens super neuskis de la rue ? Le fameux Luc, ancien skin paradant avec son foulard à tête de mort, ressemble plutôt à un whigger qu'à un skin avec le truc ridicule qui cache sa petite tête. Après tout, ça fait une autre occasion de frimer, et puis c'est plus joli que les nichons à Grand Gilles.
Autre truc symptomatique du milieu faf (quoique cela vaille pour les antifas aussi), le commercialisme. Un moment, on voit Batskin parler avec un verre de bière à côté de lui. Il ne s'agit pas de n'importe quelle bière, comme la bouteille posée là vient nous le montrer : non, il s'agit de la bière Charlemagne, création exclusive du vendeur de t-shirts Paul Thore dont nous avions déjà parlé dans notre portrait du commercial. Entre symbole mythomane vivant et refourgueur de merde, nos super skins fafs savent mettre les querelles d'orgas de côté...

Il y a bien une chose intéressante dans ce film, c'est le témoignage de Ted et de P'tit Greg. Enfin, leur témoignage en lui-même n'a aucun intérêt lorsqu'il est question de la période skin. Il s'agit toujours de la même branlette mythomane, mise à la sauce feufa, cependant ces deux-là n'ont pas mené une vie aussi minable que les autres puisqu'ils sont devenus mercenaires. Ted est parti en Afrique, P'tit Greg aussi, et ils ont lutté aux côtés du mercenaire Bob Denard pour le coup d'état aux Comores. C'est le sort classique des français un peu trop encombrants : ou on va en taule, ou on part au front, et plutôt que de se branler en taule pour se faire mousser chez ses potes à la sortie, Greg est allé risquer sa vie pour la France.
Nous nous moquons volontiers du milieu faf, mais il faut bien avouer qu'avoir survécu à des batailles en Afrique, au milieu d'indigènes vivant à la remorque de l'Occident et mordant systématiquement la main française qui les nourrit, ne peut que forcer le respect. Ces mecs-là sont allés faire le sale boulot. Ils ont risqué leur vie plus d'une fois, ils se sont fait crucifier par les médias officiels pour défendre officieusement les intérêts français. Leur vie et leurs idées se sont réellement incarnées dans la sueur et le sang des combats.
C'est tout de même autre chose qu'un connard de trafiquant de drogue comme Batskin, qui a dû s'injecter plusieurs fois sa propre marchandise pour avoir des muscles aussi gros, ou qu'un rappeur de 37 ans qui se revendique original gangster. Il y a au moins un truc qui rend, sur le fond, Sur les pavés supérieur à Antifa chasseurs de skins : certains ont réellement risqué leur vie pour la France, ont vécu conformément à leurs idées, tandis que les antifas sont tous sans exception des exploiteurs pourris (comme Julien Terzic) ou des cas sociaux (comme Ammour, le drogué, ou OGKim qui vit des allocations familiales de ses 4 enfants). Au niveau de la forme, il faut bien admettre qu'Antifa chasseurs de skin est beaucoup mieux présenté, et à part ça, on trouve autant de connerie d'un côté que de l'autre. Ter-sieg est tout de même moins chiant que Batskin, et pour cause, il parle moins longtemps.