lundi 29 décembre 2008

OGKim ou l'art du fake


Cette jolie photo est censée prouver qu'OGKim, super warrior karatéka des années 80, chasseur de fafs (et accessoirement grand consommateur d'hormones de croissance) a bel et bien été dans un temple Shaolin. Car Kim prétend, en plus d'avoir été dans un dojo et d'être devenu champion d'Europe de kung-fu, qu'il a fait un séjour d'un an dans un temple Shaolin, pour y apprendre les arcanes secrètes du sport de Bruce Lee et de Chuck Norris.

Bien entendu, tout regard attentif sur cette photo montre plusieurs détails intéressants :
- OGKim est en plein saut pour donner un coup de pied dans les airs, comme dans les films de karaté. Vu la rapidité de ce genre d'attaques, sa silhouette devrait être floue. Ou alors, si sa silhouette était claire, il devrait au moins y avoir du flou entre Kim et la façade du temple, aucun appareil photo (et c'est encore plus vrai pour les appareils des années 80) ne pouvant faire de mise au point sur deux plans d'image à la fois. Curieusement, la silhouette de Kim est aussi dépourvue de flou que le temple, et il n'y a aucun flou qui l'entoure, comme si elle avait été collée à l'image.
- La luminosité de la silhouette ne correspond pas à celle de la façade. Le temple est de couleur beaucoup plus claire qu'OGKim.
- A propos de luminosité, regardez l'angle de la lumière du soleil. Si on regarde les arbres et la façade, cette lumière provient de derrière la position de la caméra. Mais si on regarde Kim, on voit qu'il est éclairé par en haut, avec un angle d'à peu près 70°. Non seulement la luminosité n'est pas la même entre OGKim et le reste de la photo, mais l'angle d'éclairage non plus.
- Enfin, last but not least, notre original gangster est à 3 mètres du sol. Même Bruce Lee, pourtant champion incontesté du kung-fu et du coup de pied sauté, n'aurait pas pu sauter aussi haut, bien qu'il mesure 10cm de plus qu'OGKim !

La conclusion s'impose d'elle-même : cette photo n'est qu'un misérable fake, un montage mal fait, comme les trois quart des histoires de bagarre racontées par OGK.
Une question subsiste : d'où vient ce temple ?

N'étant pas fans de nanars de karaté, nous ne le savions pas. Heureusement, un sympathique lecteur est venu à notre rescousse pour ajouter ce qui manquait. Voici son mail :

Hello Politrash !

Je suis un de vos lecteurs reguliers, et je vous félicite pour le boulot.
J'ai tilté en decouvrant les ajouts sur le portrait d'OGKIM (que j'ai decouvert il y a bientôt trois ans, nombre d'années que j'ai du mettre environ pour terminer le récit complet de ses aventures, le bougre en rajoutant systematiquement) lorsque je me suis apperçu de l'apparition de la fake photo au Temple de Shaolin. Etant pratiquant de Kungfu (mais pas champion d'Europe ni original gangster, on ne peut pas tout avoir non plus), j'ai dans mon relationel un petit nombre de personne ayant visité le temple véritable. Après présentation de la photo, tous m'ont certifié qu'AUCUNE FACADE du temple ne ressemblait au batiment présent sur la photo, qui a d'ailleurs une toute autre allure.

La photo, qui semble familière a beaucoup de monde, est tout simplement tirée de La 36ème chambre de Shaolin, film hongkongais pour lequel un décor de cinéma avait été créé, à partir d'un véritable édifice religieux de Hong Kong. OGKim a dû oublier de se renseigner là-dessus avant de démarrer Photoshop. On retrouve d'ailleurs cette prise de vue assez regulierement dans la trilogie, et même sur la page "menu" d'une vieille cassette vidéo du film.
Le pire etant que l'uniforme qu'il porte est lui aussi tiré du film !!!! Et il ne correspond en aucun cas a la tenue portée par les moines de Shaolin, qui est orange...
En d'autre termes, pour quelqu'un ayant vu le film et vu le veritable temple , la photo de Kim est aussi crédible que celle de Batskin en uniforme SS a côté des personnages de La Chute!

J'ajouterais par plaisir que pour un mec censé être champion d'un art martial basé sur le "ying" (qui pourrait correspondre à la souplesse ou à la détente dans la philosophie asiatique), OGKim se contracte comme un dingue et s'énerve tout seul dès qu'il commence a mimer des bastons, voire singe des mouvement de boxe americaine. La base du kungfu étant les "formes" (mouvement de combat souple, ressemblant parfois a une danse, inspirées de la vie animale), on est assez loin de la mise en scène de cet imbécile. Autrement dit, si certains se demandent s'il a été champion, moi je me demande plutot s'il a un jour mis les pieds dans un dojo...


Quelle excuse OGKim va-t-il trouver sur le 187 ? Parviendra-t-il à se justifier ? Dira-t-il que la photo est vraie, que nous ne disons que des mensonges, et que ce film n'a jamais existé, pour paraphraser Faurisson ?
Bien sûr que non : tout le monde fera comme si cette photo était vraie, ou comme si elle n'existait pas, et tout message introduisant le moindre élément de doute sera effacé par les admins. Et ça ose parler de causes sociales, avec la main sur le coeur !

vendredi 26 décembre 2008

Portrait : l'admin

Chez les fafs, les antifas, et d'une manière générale sur tout l'Internet existent des forums divers et variés. Les gens s'y rendent pour communiquer, se faire des cyber-amis, s'échanger des infos... Sans forums, la plupart des fafs seraient désarçonnés. Où pourraient-ils répandre leurs ragots ou râler sur le nouvel ordre mondial AVANT la soirée bière du week-end ? Les antifas, eux, le seraient un peu moins, vu qu'ils sont trop flemmards pour s'inscrire sur des forums et préfèrent dire leurs conneries dans les commentaires de leurs blogs favoris, mais tout de même, sans leurs forums de branleurs ils seraient bien embêtés.
Derrière le forum, on trouve des tas de gens : simple forumeurs, habitués du lieu, modérateurs, copains des admins et bien sûr les admins eux-mêmes. L'air de rien, ces types exercent un certain pouvoir sur leur petit forum, et ils n'hésitent pas à le faire savoir. Qui sont-ils ?

L'admin est un internet warrior qui a réussi. Contrairement au troll, qui continue à se planquer derrière son écran pour créer des polémiques inutiles et s'en repaître, l'admin est un grand homme. Au lieu de détruire, comme le troll, il a construit. Au lieu de détruire, il unifie. Capable de gérer un forumactif clé en main (ou un phpBB clé en main s'il est balèze en informatique), l'admin est quelqu'un d'important. Avec quelques camarades, il a fondé une communauté virtuelle, avec de vraies discussions. Pensez donc, des règlements à rallonge, des infos pompées sur Indymedia/Altermedia/Novopress et des réactions mal orthographiées, c'est déjà l'embryon d'une troupe d'élite ! Petite au début, la communauté s'est agrandie. Les faf/antifas détestant la solitude, vu qu'ils ont besoin d'autrui pour se la raconter, quelques paumés s'y sont inscrits. Quand un nombre suffisant de paumés s'est échoué sur le forum, celui-ci est devenu attirant pour les internet warrior "in" qui s'affichent sur tous les gros forums. C'est par ce mécanisme d'attraction progressive que les forums de true rebelz deviennent de plus en plus gros, jusqu'à devenir des "piliers" (ah ah ah) du Web "militant" (oh oh oh). A moins, bien sûr, qu'ils n'attirent personne, parce que tous les messages sont mal écrits et que personne ne poste régulièrement, à part un admin trop brouillon qui remplit son forum à lui tout seul.
On trouve deux types d'admin :
- L'internet warrior pur et dur. C'est le plus courant. Personne ne l'a jamais vu en vrai, mais il est au courant de tout. Grâce à ses potes, IW comme lui mais prétendant le contraire à tout bout de champ, il connaît les moindres ragots du milieu faf. (Notez, on dit fafs, mais tout ça s'applique aussi aux crasseux.) Sur son forum, il règne en maître et ne perd jamais une occasion de le faire savoir. Il a monté son forum tout seul, ou avec quelques contacts MSN. En général, ces endroits sont des forumactif ou des aceboard minables, qui ferment au bout de quelques temps. Mais attention ! Si l'internet warrior qui sert d'admin à cet endroit pourri n'a jamais rien produit, si sa vie n'est qu'une grosse partie de glande devant son écran, associée à un échec scolaire flagrant, le forum est un endroit où il est enfin quelqu'un. L'admin prétend animer l'endroit pour donner à ses camarades un espace d'expression, informer contre le nouvel ordre mondial, etc.
Mais tous ces beaux mots ne sont bien sûr que des mensonges. Sur son forum miteux qui regroupe, dans le meilleur des cas, une trentaine de boutonneux, l'admin est le maître après Dieu. Il efface, bannit, crée des titres et des rangs (généralement mal orthographiés). Sur son forum, il peut enfin être quelqu'un. Toute la frustration accumulée dans sa vie quotidienne y trouve un exutoire. L'admin se la raconte à mort, balance tout et n'importe quoi pour se faire mousser. Quand il copie-colle des articles, il s'imagine que personne ne va sur les sites d'information officiels et que les gens préfèrent faire un détour via son forum au lieu de voir directement à la source. Ces copiés-collés ne sont d'ailleurs qu'un prétexte à masturbation. Les quelques boulets qui hantent le forum y vont chacun de leur petit commentaire. Commentaire inutile, certes, mais qu'on soit sur Internet ou dans le monde réel, il faut bien s'afficher pour montrer qu'on existe. C'est hyper-important.
- L'autre type d'admin est le cadre de mouvement faf. Déjà, ça rigole moins. Le type en question est un vrai faf du milieu, un habitué des soirées bière et des collages d'autocs. Bien qu'il se masturbe très largement derrière son écran, une certaine assise dans le monde réel lui donne l'impression d'une supériorité écrasante sur ces cancrelats de geeks. Les internet warrior, il les méprise largement. Pour lui, ce ne sont que des planqués, des lâches, des types incapables de prendre leur carte dans un mouvement (le sien, bien entendu). En général, l'admin-cadre se sert de son groupuscule pour attirer des gens sur son forum. Tout forum créé par un mec du milieu attirera les autres militants, les fafs des soirées bière, et par effet boule de neige un tas d'autres personnes. Ces forums-là deviennent très vite gros (ce qui rend malade de jalousie les admins de forumactifs n'ayant jamais dépassé les 30 inscrits), avec parfois plus de 500 inscrits. C'est pas encore Blood&honour, mais pour un truc d'obédience réduite c'est pas si mal.

Ces deux admins ont une chose en commun, à savoir leur manière très particulière de gérer un forum. L'admin est le maître après Dieu, le Führer de sa page web, le boss de la souris. N'ayant rien à faire de sa vie, si ce n'est entretenir sa propre image, il passe son temps à surveiller les messages. Dès que quelqu'un ose émettre une opinion qui s'écarte très légèrement de la sienne, il se fâche tout rouge. Ici, c'est SON royaume, pas celui de la liberté d'expression ! Même si l'admin et ses petits copains réclament à tout prix la liberté d'expression pour leur mouvement, le révisionnisme, etc. ils sont eux-mêmes totalement incapables de faire exister la moindre liberté de ton sur leur forum. Les bannissements injustifiés, les effacements inexpliqués sont légion.
Pourtant, l'admin n'est pas seul à gérer son forum, sinon il aurait le caleçon tout mouillé en permanence. Notre super-gestionnaire est donc secondé par des modérateurs, ainsi que des habitués également appelés "lèche-culs". Ces modérateurs et habitués forment un tout compact. Ils se connaissent depuis des lustres, échangent des private joke, le forum est LEUR royaume, autant que celui de l'admin. Généralement, ces habitués sont xénophobes et prétentieux. Tout nouvel arrivant est mal vu s'il ne va pas exactement dans leur sens. Il n'est pas rare de voir des modérateurs insulter les gens, parce qu'ils savent que rien ne peut leur arriver, et si les forumeurs agressés répondent le quart de ce qu'on leur a dit, on les bannit sur l'heure. Dans le genre "petit stalinien", il est rare de voir pire qu'un modérateur de forum politisé. Les modos politisés, et en particulier les gauchistes, sont les gens plus dogmatiques et les plus bornés qui existent. Après tout, quand on est le maître après l'admin et qu'on est planqué derrière son écran, le respect d'autrui est en option...
Sur le forum, les habitués ont l'ambition de devenir eux-mêmes modos, ou carrément admins. Ils se comportent généralement comme des gros sycophantes, bêtes et mange-boule. En plus de s'afficher comme tout le monde, ils tentent de s'insérer dans les private jokes des modérateurs, leurs font des compliments on ne peut plus suce-bite et crachent à qui mieux mieux sur les mouvements "ennemis". Car il n'y a rien de plus unificateur (et de plus élévateur pour l'ambitieux) que la haine. Sur le forum natio, par exemple, les petits ambitieux rêvant d'être modérateurs ou simplement avides de s'afficher font de la surenchère dès qu'il s'agit de cracher sur les gauchistes/juifs/identitaires/trolls. De même, dès qu'un individu est victime des plaisanteries insultantes d'un modo, on trouve tout de suite une armée de cyber-crétins qui insultent le pauvre type sans même savoir de quoi il retourne, juste pour imiter le modo et rentrer dans ses bonnes grâces.
Entre eux, ça complote sec : chacun essaye de se montrer le plus sympa, le plus présent et le plus compétent possible (comprendre le premier à copier-coller les infos des sites officiels dès qu'elles sont publiées), mais ces ambitieux se détestent. Ils sont rivaux et convoitent tous la même place. Hors de question de laisser prendre l'objectif ! Chacun échange fréquemment des MP avec les modos, ou avec l'admin, pour discréditer tel ou tel habitué bien en vue qui pourrait devenir modérateur à la prochaine occasion. Parfois, ils s'égratignent par des plaisanteries faussement innocentes sur le forum public. Si l'un d'eux commet le malheur de déraper, par exemple en étant trop virulent ou révisionniste dans un de ses posts, les autres habitués-aspirants le rappellent tous à l'ordre et y vont de leur couplet sur l'importance de respecter la loi (tout en crachant, évidemment, sur cette même loi odieusement liberticide). Ce qui peut aboutir au bannissement de gros posteurs, grillés par des complots de coulisses, malgré leur léchage de cul des modos/admins. Eh oui, on ne gagne pas toujours à ce jeu-là, et rien n'amuse plus un admin que de casser brutalement les espérances d'un habitué aspirant modéro ! Les trolls, il est trop con pour les voir, alors il faut bien qu'il bannisse quelqu'un pour pouvoir se toucher la quéquette.

Sur certains forums fafs (comme le forum natio ou Stormfront), les modos ont inventé une technique particulièrement répressive d'exercice du pouvoir : la validation des messages. Quand on poste un message, il faut attendre qu'un modérateur l'ait lu pour qu'il apparaisse sur le forum. Comme les modos n'ont aucune vie en dehors du milieu (ce qui signifie beaucoup d'heures devant l'écran, même s'ils se pointent aux soirées bière), la validation se fait rapidement, mais on voit tout de suite le côté extrêmement contraignant de la mesure. Pour poster un message, on doit obligatoirement plaire au modo, sinon c'est censure + bannissement ! Avec ça, les modérateurs et leurs lèche-culs habituels peuvent garder la haute main sur les échanges du forum et afficher les commentaires inutiles en priorité. C'est bien la peine de dénoncer Big Brother et la "Jewstice" pour être soi-même plus fasciste que le Duce. Un truc aussi visible et aussi chiant pour la plupart gens, le nouvel ordre mondial américano-sioniste n'aurait même pas osé.
Les forums antifas ne sont pas en reste. Si on n'y trouve aucune validation des messages, les admins n'en sont pas moins présents. Spécificité des forums antifas : les admins y sont beaucoup plus staliniens que ceux des forums fafs, ce qui veut dire qu'ils gardent un pouvoir beaucoup plus centralisé. Dans les fofos rouges, il y a beaucoup d'habitués, quelques modéros, mais ceux-ci n'ont qu'un pouvoir de façade. Les admins, eux, restent cachés mais présents. Faites donc l'expérience. Postez un message incluant un désaccord, même très minime, avec la ligne officielle du forum et vous serez banni au bout de deux minutes. Par exemple, si vous dites que le voile islamique porté par des nounous dans les crèches peut éventuellement porter atteinte à la laïcité (et encore, s'il couvre le visage), vous serez immédiatement traité de raciste-nazi-islamophobe, banni, et insulté par tous les branleurs du forum. Sachant que seuls les admins peuvent bannir (les modérateurs ne peuvent qu'effacer les messages), on voit très bien les admins antifas passant leur vie devant leur écran, à actualiser leur page d'accueil toutes les dix secondes pour lire le moindre nouveau message dès qu'il est posté... Au moins, sur les forums natios, on peut attendre plusieurs jours avant d'être banni, même si les messages ne sont pas validés (soit que les modos soient fainéants, soit qu'ils jouent aux petits censeurs).

Tout ce beau monde est aussi mythomane derrière son écran que dans la vraie vie. Aucune réalisation militante ne sert à quoi que ce soit, si ce n'est rapporter du fric à quelques-uns, gonfler leur ego ou donner des trucs à raconter en soirée bière. C'est aussi valable pour les forums. Aucun de ces repaires de geeks dégénérés n'a jamais fait avancer la moindre cause. Par contre, il fait passer le temps aux trisomiques qui s'y inscrivent, créée des intrigues, centralise les ragots et permet de se branler au vu et au su de tous sans quitter sa chambre.
Mention spéciale au forum natio, où le rang des plus gros posteurs, "Héro", est orthographié sans S à la fin... Le Renouveau Français, ça prétend sauver la France du judéo-mondialo-bolchévismo-sionisme mais c'est même pas foutu d'orthographier un mot correctement sur un forum pourri, ni même de corriger la faute en temps et en heure ! Au moment où nous écrivons ces lignes, la faute est toujours là, et elle doit y être depuis au moins deux ans. Dur d'être à la fois anti-racailles, anti-langage SMS et illettré quand même !
De toute façon, tant que personne ne le remarque, l'image de nos chers admins sera intacte et ils pourront continuer à jouer aux petits chefs sur leur phpBB pas mis à jour depuis un an (si certains veulent hacker le forum natio, c'est peut-être possible ?). On pense notamment à Bruno Archier, alias Françia Ceterva, spécialiste des private jokes à deux balles et des cyber-branlettes sur des histoires de bagarres plus ou moins enjolivées. Rassurez-vous, dans son cas, c'est encore plus vrai IRL que sur le forum natio. Pour un admin nourri aux chips (et encore, des "Jésus' Crackers" goût crucifix), Archier est un vrai dur !

dimanche 21 décembre 2008

Cindy Sander

Cindy Sander est l'archétype de la chanteuse new generation. Grâce à Internet et à ses pouvoirs magiques, elle est devenue l'égale du Star Wars Kid, Clément le Nolife ou autres rappeurs du 92. Mais contrairement à eux, elle a su en tirer profit pour devenir une vraie star. Enfin, vraie, façon de parler : tout le monde se moque d'elle si ce n'est quelques fans écervelés. Il faut dire qu'on a rarement vu un buzz aussi ridicule. En effet, Cindy Sander n'a rien d'exceptionnel. Les dents longues, un talent inversement proportionnel à son poids, des paroles baveuses, une imagerie kitsch et une variète pourrie déjà chantonnée 10 000 fois, on a déjà vu ça...10 000 fois, justement.
Pourquoi Cindy Sander a-t-elle fait un buzz ? Qui est-elle vraiment ?

Née en 1978, Cindy Sandmeier (elle prendra le pseudo de Sander par la suite) est montée sur scène pour la première fois quand elle avait quatre ans. Benjamine d'une fratrie de douze enfants, issue d'une famille de campagnards illettrés pour qui la contraception était un rêve inconnu, son enfance ingrate lui pèsera toujours sur le coeur. Depuis longtemps, elle rêve de gloire, de richesse et de reconnaissance. Comme des milliers d'autres crétins, devenus inutiles avec le déclin du secteur primaire, il est hors de question pour elle de reprendre les champs de ses culs-terreux de parents. Sa mère ayant raté sa vie, elle veut à tout prix voir ses enfants (enfin, au moins un d'entre eux) réussir, histoire d'effacer son propre échec. Se rendant compte des talents vocaux de sa fille Cindy, aussi maigres soient les talents en question, elle la pousse vers la réussite avec un acharnement hors normes. Le résultat ne se fait pas attendre : en 1989, c'est-à-dire à 11 ans, Cindy sort son premier 45 tours. On n'a jamais su s'il était bon ou mauvais, vu qu'il est impossible de le trouver où que ce soit. A vrai dire, on s'en fout, car le plus intéressant vient après.
A vingt ans, Cindy épouse Sébastien Braun, un modeste coiffeur qui jouera également un rôle d'imprésario. Brasser en même temps de l'argent propre et des cheveux sales, c'est pas commun, et vu comment Cindy va ramer des années durant on ne peut pas dire que ça ait très bien réussi. Sébastien laisse tout de même sa femme faire le maximum pour atteindre le succès. Pourvue de la même ténacité que sa mère, Cindy Sander parviendra à décrocher des premières parties de concerts commerciaux, passant avant des artistes comme Nicoletta ou Lio. Ceux-là étant, bien évidemment, de purs produits de consommation destinés à faire cracher du pognon aux amateurs de variétoche. Cindy rêve de devenir comme eux. Le star system, être pressée comme une éponge par des labels requins et finir dans l'oubli aussi rapidement qu'on est monté sous les feux de la rampe, ça fait rêver...
D'après certaines rumeurs, Cindy aurait couché avec divers imprésarios et commerciaux pour assurer ses premières parties. Après tout, elle est prête à faire n'importe quoi pour réussir. Et puis, dans le milieu du show-bizz, il est courant pour une femme de pomper des dards à la chaîne dans ce but. Cependant, nous pensons que ce sont là des rumeurs malveillantes, fomentées par des gens irrespectueux de la dignité de la chanteuse. La preuve : Cindy est beaucoup trop grosse pour donner à qui que ce soit l'envie de coucher avec elle, surtout des imprésarios habitués aux putes de luxe !
Une chose avérée, par contre, c'est que Cindy assiste à la montée des émissions de télé-réalité style Star Academy ou Popstars. Une personne normalement constituée verrait d'un oeil navré ces émissions-là, destinées à utiliser des pauvres types sans talent pour faire gagner de l'argent à l'industrie du disque, le tout avec un soupçon de voyeurisme aussi pervers que bas de gamme. Cindy, elle, voit ça tout autrement. Puisqu'elle rêve de devenir une star, pourquoi ne pas tenter de passer par là ?
N'importe quel habitué des castings vous le dira : les directeurs d'entretien sont tout, sauf humains. Assis derrière leur bureau, bien insérés dans le milieu ultra-friqué du show-bizz, ils disposent d'un pouvoir énorme sur les pauvres types qui se soumettent à leur jugement. Ils peuvent sortir quelqu'un de la précarité, le rendre riche et célèbre (même s'il n'a aucun talent), ou au contraire le renvoyer dans les limbes de la Loose avec un grand L. C'est comme ils veulent. Bien entendu, ils en sont tout à fait conscients et en profitent à mort. Quand quelque chose ne leur plaît pas, même s'il s'agit d'un détail insignifiant, ils se moquent bruyamment du candidat, l'obligent à rester souriant et sympathique tout en se moquant de lui. La plupart n'en ressortent pas indemnes, l'ego des directeurs de casting ayant impitoyablement écrasé le leur. Cindy Sander est passée par là, elle aussi. Elle a tout fait, y compris participer à des émissions de télé-réalité non musicales, c'est-à-dire des trucs voyeuristes à la Loft Story.
Peine perdue : le succès ne vient pas. Histoire de gagner sa croûte, elle ouvre un salon de manucure. Après avoir galéré pendant des années, elle va enfin pouvoir délester des petites pouffes de leur argent durement gagné en leur mettant des trucs en plastique (ou des vernis cracas) sur les ongles. Mais, au fond d'elle, Cindy refuse son échec. Elle veut continuer coûte que coûte, elle n'a pas attendu tout ce temps pour vernir des ongles tout de même !
Heureusement, le destin va lui filer un coup de pouce, et c'est le casting de la Nouvelle Star qui va lui ouvrir les portes du succès.

Quand elle passe ce fameux casting, Cindy se fait recaler une nouvelle fois. Comme d'hab, le jury se montre peu amène. Déjà que les directeurs de casting sont prétentieux et désagréables, ceux d'M6 le sont encore plus, et Cindy se fait casser. Depuis le temps, elle a l'habitude, et puis on ne peut pas dire qu'elle amène quoi que ce soit de nouveau dans la musique. Tout ce qu'elle fait a déjà été fait avant elle. Aucune imagination, rien de neuf, rien qui vaille le détour. Le jury se moque d'elle, on la traite de ringarde, on lui trouve tous les tics du monde. Mais ce casting n'est pas n'importe lequel, et il va passer sur M6. Eh oui, les spectateurs sont avides d'humiliations, et M6 l'a très bien compris. Dans la Nouvelle Star, outre les pseudo-performances de chanteurs stéréotypés, on assiste aussi à des castings ratés, histoire que les téléspectateurs puissent se dire qu'au fond leur vie n'est pas si nulle puisque des gens comme Cindy Sander se font humilier devant des millions d'entre eux dans l'espoir de devenir des stars. Le casting passe donc à la télé, précédé d'un reportage qui la montre comme prétentieuse et grosse. A ce moment-là, Cindy est un objet d'humiliation et de consommation parmi d'autres. Pourtant, on ne sait pas pourquoi, quelques internautes ne sachant pas quoi faire de leur temps libre commencent à parler d'elle sur leurs blogs, sur des forums... Un effet de masse se forme et Cindy Sander devient tout d'un coup l'objet d'un buzz.

Pourquoi elle a fait un buzz, on l'ignore. Mais elle devient tout d'un coup très connue. La blogosphère, toujours en quête d'un os à ronger (le journalisme pseudo-citoyen a au moins un point commun avec le journalisme tout court), s'emballe comme une machine trop chargée.
Cette nouvelle notoriété intéresse les médias. Cindy est recrutée comme chroniqueuse, elle squatte divers plateaux télés, jusqu'à être ré-invitée sur le plateau de la Nouvelle Star pour chanter son single "Papillon de lumière". Si vous l'avez entendu une fois, vous l'aurez sûrement remarqué : ce single est kitsch, les paroles sont kitsch, la voix de Cindy est à peine posée. Tout cela est fait exprès ! Les commerciaux qui ont signé ce foutu single ont pensé à tout. Ils savaient que la chanteuse était l'objet d'un buzz, qu'elle avait quelques fans hystériques mais aussi et surtout une armée de haters se foutant de sa gueule. Sachant que, haters ou non, les types en question sont avant tout des consommateurs. Et c'est pour eux qu'on a fait le single de Cindy ! Kitsch, ridiculissime, baveux à souhait : ce single est un aimant à critiques pour consommateurs-internautes. Tous ceux qui se moquent de Cindy Sander ont acheté son disque, et c'est ça l'important. Les commerciaux d'Universal ont réussi leur coup, le single s'est vendu et ils s'en sont mis plein les poches.
Le plus drôle, c'est que Cindy Sander, malgré ses timides dénégations, est parfaitement consciente de cela. Même, elle s'en gargarise. Sur le plateau télé de Cauet, elle se croit grande sage, pénétrée par son expérience de chanteuse-punching-ball alors qu'elle n'est qu'une énième pompe à fric pour label de requins. Il suffisait de la voir quand Mickael Vendetta a été invité. Vendetta joue exactement sur le même tableau qu'elle, mais lui n'appartient pas au milieu du show-biz comme Cindy ! Car oui, Cindy est un clown, une cible à tomates parfaitement volontaire, mais elle a réussi à faire son trou dans le show-biz. Sacrifier sa dignité pour devenir célèbre est quelque chose d'admirable, en tout cas c'est ce que Cindy semble penser.
Gonflée à bloc (à blog ?) par le battage entretenu autour d'elle, la chanteuse s'est érigée en donneuse de leçons contre Mickael Vendetta. Elle a pris un plaisir immense à humilier le jeune homme, aux côtés de Cauet et de sa copine la pouffe des cités (vous savez, la méditérannéenne qui parle comme une rappeuse), alors qu'elle a fait exactement la même chose que lui et qu'elle vient du même milieu que lui.
Comme dit le proverbe : "qu'un esclave monte sur le trône, il fera tuer tous les autres esclaves" !

Espérons qu'un jour prochain, la débilosphère arrêtera de se masturber sur Cindy, que les mass media trouveront une autre star pour meubler leurs pages et que le public oubliera cette fille dans pas longtemps. Hélas, quand ce sera le cas, Cindy Sandmeier sera éjectée du star-system. On la reverra peut-être dans dix ans, cette fois chez Delarue dans une émission sur les drogués, ou aux alcooliques anonymes. Hé oui, perdre sa gloire éphémère, son ego monstrueux et réaliser qu'on n'a plus rien, même plus sa dignité, vu qu'on l'a offerte aux requins d'Universal Records et de la Nouvelle Star, ça fait mal.

Cindy, tu peux déjà stocker les boîtes de Valium, elles te serviront dans moins longtemps que tu ne le crois.

mardi 16 décembre 2008

Portrait : le fan de gabber

A moins de vivre dans une grotte et de n'avoir ni télé, ni radio, ni internet, vous savez probablement ce qu'est une rave party. Une espèce de grande fête sauvage, qui se déroule en plein milieu d'un champ ou d'un terrain vague, loin des villes... et de la légalité. Un endroit de rêve où les jeunes cons fans de techno vont se défoncer les oreilles des jours durant, à grand renfort d'ecstasy et de médicaments divers.
La musique gabber repose à peu près sur le même schéma, en plus faf. Le gabber n'a rien à envier à la techno question bruit : musicalement, ça se limite à des rythmes binaires, trois notes de basse, un beat et quelques échantillons sonores volés ici ou là à coups de sampler. Mais il y a beaucoup plus de fafs chez les gabbermen que parmi les technoïdes pur jus. Pourquoi cette disparité ?

Les fans de techno ont beau être totalement lobotomisés par leur musique pourrie, il subsiste des désaccords entre eux. Certains aiment la merde commerciale, d'autres préfèrent la merde underground. Question de tempérament. Parmi les derniers, quelques-uns ont affirmé leur penchant radical à la fin des années 90 avec une musique plus violente que les autres. Entendez des atmosphères plus tendues que les morceaux normaux. Plus de blast beats, de répétition, pour obtenir des morceaux encore plus lobotomisants. Comme si la Techno Parade n'attirait pas assez de zorglhommes comme ça... Justement, les "underground" se voulaient en rupture par rapport au commercialisme de la techno, méprisaient les minets fashion qui venaient vers eux parce que les 2be3 n'étaient plus à la mode. Ils se sont donc regroupés dans une frange "hardcore" de la techo, qu'on a appelée gabber.
L'élitisme et la rebéllion, ça ne vous rappelle rien ? Si, bien sûr, les fafs ! Un ado à la recherche de valeurs, pour peu qu'il possède déjà en lui les deux, aura de bonnes chances de devenir faf. S'il a trop mauvaise conscience de son propre élitisme, il va se cacher derrière un altruisme à deux balles et deviendra antifa. S'il n'a pas de mauvaise conscience, il laissera sa vantardise s'exprimer pleinement, et deviendra faf. Voyez à quoi ça tient ! Les technoïdes gabberistes se voulant rebelles et supérieurs, beaucoup sont devenus fafs.
Mais ça ne s'est pas arrêté là. S'ils étaient seulement devenus fafs, ils auraient oublié leurs beats syncopés et on les retrouverait à écouter du bon vieux RAC bien pourri dans les soirées bière. Légion 88 & co n'ont jamais su remplacer Rotterdam Terror Corps et DJ Asshole dans leur cerveaux déjà bien ramollis ! Les gabberistes ont fait leurs soirées à eux, sans se déplacer (ou peu) aux évènements du milieu faf. Ils en forment une frange à part.

Né au Bénélux, le gabber existe surtout dans le nord-est de la France. Ailleurs, il a une existence tout à fait marginale. Aujourd'hui, on trouve aussi des gabberiens antifas, car là où il y a des fafs on trouvera toujours quelques rebelles en peau de lapin pour jouer le jeu du politiquement correct. Dans les deux cas, le gabber reste un milieu bien naze. Allez à une soirée gabber pour voir. Si vous n'êtes pas habitué à la techno et aux rythmes répétés 200 fois en 8 minutes, vous allez en chier. Le gabber est pareil que la techno, en plus lobotomisant. Musique de merde, gens cons qui sautent partout et gobent des ecstas, ça n'a strictement aucun intérêt. On peut même se demander comment la "techno hardcore" peut seulement exister. Un être humain normalement constitué trouverait ça discordant... Dans le milieu gabber, on retrouve les mêmes abrutis que partout ailleurs. L'existence de gabberiens fafs ET antifas le montre bien. Néanmoins, beaucoup de gabberiens sont apolitisés ou vaguement fafs. Les fafs constituent une partie non négligeable du troupeau des technoïdes, les antifas moins. Même si les antifas sont davantage mis en avant, vu qu'ils ont pour eux le soutien des médias, ils pèsent beaucoup moins dans la scène "hardcore" que les fafs ou crypto-fafs (hé oui, crypto-fafs, car beaucoup de gabberiens sont fafs mais n'osent pas l'assumer).
Alors, les gabberiens fafs seraient-ils dangereux ? Seraient-ils tous des Thimoty McWeight en puissance ? Quand on lit les débilités de No Pasaran ou de Reflexes, on dirait bien. Mais pensez-vous ! Les gabbermen sont incapables de faire quoi que ce soit, à part se branler entre eux, gober des pilules d'ecstasy et sautiller sur une piste de danse trop étroite. Comme les fafs, ils vivent dans la mythomanie et la branlette. Ils sont pourtant pires que les fafs, car au moins le faf de base ne consomme que de l'alcool et préfère le rock à la techno... Même s'il y a beaucoup de déchet dans le RAC, ça reste moins inaudible que la techno, véritable machine à fabriquer des zorglhommes.
Comme le faf, le gabber vit dans le paraître. Il se fringue comme le faf, avec une préférence pour les polos, histoire de ressembler un peu aux fans de tecktonik. Le gabberman standard s'habille en polo Fred Perry ou Lonsdale. Il y a quelques années, certains s'habillaient en Ben Sherman mais on n'en voit plus beaucoup comme ça ces derniers temps.

Que dire du fan de gabber ? Con-sommateur, drogué aux ecstas et aux bruits, son ridicule n'a d'égal que sa stupidité. Les skins NS ont beau écouter du RAC bien naze, la musique des gabber restera toujours pire que la leur. Ils peuvent au moins se rassurer sur un point, et les autres fafs aussi.

Portrait : le NR

VoxNR est un site nationaliste-révolutionnaire. Rival de tous les autres nationalismes, du nationalisme catho-tradi à l’européisme en passant par un tas de formes dérivées comme le néo-paganisme, le nationalisme révolutionnaire milite pour un certain folklore et pour la « liberté des peuples » autour du monde en plus de l’attirail idéologique habituel du faf moyen.
Comme mouvement NR, tout le monde se souvient du GUD, le syndicat étudiant qui a fait trembler les gauchistes pendant plus de vingt ans. Diabolisé par les médias, admiré par certains, haï par d’autres, le GUD est en tout cas un mouvement qui a laissé une trace indélébile dans le milieu estudiantin de Paris. Et il était NR.

Alors, VoxNR, héritier du GUD ? Pensez-vous ! Les deux n’ont en commun que l’idéologie. Pour le reste, rien à voir. Le « militant » NR est avant tout un geek littéraire-faf, une sorte d’internet warrior d’élite. On ne peut pas parler de militantisme dans son cas, même au niveau le plus bas, vu qu’il n’y a pas de mouvement. VoxNR est un site, une plateforme d’articles doublée d’un forum, et c’est tout. Quand on s’y rend, on trouve un joli design rouge et blanc, dans le plus pur style « site de gauche altermondialiste ». C’est voulu ! Les NR essayent de montrer à tous qu’ils sont au-dessus d’une clivage droite-gauche, qu’ils rallient à eux seuls tous les militants « anti-système », dont ils s’autoproclament les messies.
En réalité, le NR-type est tellement bouffi de suffisance qu’il a réussi à se mettre à dos tous les autres fafs (exception faite de ses camarades de VoxNR). C’est un peu l’équivalent faf de l’intello antifa qui parle de Bakounine sur un forum en n’ayant lu de lui qu’une citation sur Wikipédia. Le NR est un IW (internet warrior). Mais un IW littéraire, capable de mémoire et de patience. Contrairement à l’IW classique, qui n’arrive même pas à terminer une interview de Guillaume Faye, le NR sait se concentrer suffisamment longtemps pour lire un long texte. Ainsi, le VoxNRien de base a des connaissances beaucoup plus étendues que le simple IW. Il a lu De Benoist, Sorel, Jünger, sans compter quelques bouquins situés hors de son horizon politique immédiat, comme Proudhon.
Dommage que, de ses connaissances, il fasse un usage aussi médiocre. Lire des livres ne signifie pas forcément les comprendre, ni faire profil bas devant ce qu’on lit. Au contraire, notre NR est doté d’un ego monstrueux (il a au moins un truc en commun avec les autres fafs !). Il emmagasine les connaissances et les interprète selon ses propres préjugés, ce qui donne souvent des grosses conneries à l’arrivée. L’IW se la pète avec la photo d’un tag riquiqui que soi-disant il a fait lui-même, le NR fait de même avec des phrases imbitables et dépourvues de sens. A lui tout seul, il a remixé Hitler et Marx en les dépassant, car il a lu des résumés (ben oui, le NR est patient mais pas à ce point) de Mein Kampf ET du Capital ! Chaque nouveau jugement de valeur à deux balles qui sort de son brillant cerveau, pourvu qu’il le mette sur un forum ou sur MSN, orné de belles références ou de longues phrases ronflantes, gonflera son ego. Le NR se voit comme un intellectuel, un penseur, habilité à dire aux autres fafs ce qu’ils doivent penser et comment ils doivent le faire.
Le NR est un donneur de leçons, comme le schtroumpf à lunettes ou l’intello antifa. Sur VoxNR, où il soumet ses articles (soit sur le site soit sur le forum), il critique tout et tout le monde. Lui-même propose rarement quoi que ce soit, et quand bien même il le fait, il attend que les autres appliquent sa proposition à sa place. L’action, il est au-dessus. Il est un théoricien. Les autres doivent agir selon ses directives. Lui se contenterait simplement d’observer et de jouer les inspecteurs des travaux finis, même s’il n’a jamais bougé son cul de sa chaise pour militer.
Sur le forum de VoxNR, cette mentalité d’intello style "BHL faf" génère des débats stériles et sans fin. Dès que quelqu’un agit, dans le milieu faf ou dans l’actualité politique internationale (il est amusant de voir que nos intellos de service mettent parfois les deux sur le même rang…), chacun y va aussitôt de son commentaire. Bien sûr, tout le monde n’est pas d’accord, et des conflits d’ego surgissent. Est-ce que Saddam Hussein a été pendu par un tribunal américano-sioniste ou israélo-américain ? Fidel Castro était un grand leader avant d’être un grand chef d’état, ou l’inverse ? Vastes débats, qui reviennent de temps à autre sur un forum de vantards comme les déchets charriés par la houle sur la Côte d’Azur tous les étés.
Pourtant, l’unité de la communauté NR n’est jamais brisée. Elle est toujours maintenue… par la haine provenant de l’extérieur. Les NR, à force de donner des leçons à tout le monde, n’ont pas réussi à faire changer d’un iota le milieu faf mais sont parvenus à se faire détester de celui-ci. C’est pratique : même si les NR se bouffent la gueule entre eux à longueur de temps, ils feront toujours front commun face à des fafs non-NR. Essayez donc de vous inscrire sur VoxNR et présentez-vous en tant que RF ou JI. Tous les habitués se foutront de votre gueule, même s’ils sont en train de se disputer sur un autre topic pour savoir si Barack Obama est un métis blanc-noir ou noir-blanc. Ce qui ne les empêche pas, évidemment, de critiquer le manque d’unité du milieu faf.
Le NR pond des articles dithyrambiques que personne ne lit (sauf peut-être ses camarades), donne des leçons à tort et à travers et passe son temps libre sur des sites de gauchos pour montrer qu’il transcende à lui tout seul le fameux clivage droite-gauche. Au moins, il a le mérite d’écrire mieux que les trisomiques de Blood&Honour (qu’il méprise d’ailleurs)…
Remarquez, il a également réussi à se mettre au-dessus des gens du forum natio. Bien que lui-même révisionniste, il a compris que les débats portant là-dessus posaient de gros problèmes d’image extérieure et de légalité. Sur VoxNR, on en parle assez rarement, ou assez subtilement pour éviter les ennuis. Ce n’est pas le cas des clampins du forum natio, qui après plusieurs fermetures forcées de leur forum n’ont toujours pas compris que les débats révisionnistes à la con pouvaient les desservir…

Mais le NR est également un résistant. Plusieurs fois par an, il sort la tête de ses livres et de son écran pour aller à des meetings ou à des manifs. S’il s’agit de meetings, il dira à tout le monde qu’il y était, et que ça lui permet de « déconstruire » tout ce qu’il a entendu pour le « replacer » maladroitement dans une « perspective nationale-révolutionnaire » (les mots entre guillemets viennent tous du forum de VoxNR). S’il s’agit de manifs, c’est forcément des manifs pro-palestiniennes. En effet, en tant que militant pour la « liberté des peuples » à travers le globe, le NR est pro-palestinien et antisémite critique à l’égard du sionisme (ce qui ne veut pas dire que tout antisionisme soit antisémite, hein, que les pro-Israël n’en profitent pas pour frimer dans les commentaires de cet article). Il va donc rencontrer ses camarades NR, qui eux aussi se déplacent, dans certaines manifs pro-Palestine, lui permettant de se masturber joyeusement pour une fois. En rencontrant des camarades, il se prouve à lui-même que ses relations sont réelles et qu’il ne s’agit pas uniquement de contacts MSN ou de pseudos sur un forum. Car le NR est bien sûr conscient de la condition des IW, et bien qu’IW lui-même, il cherche à tout prix à s’en désolidariser pour se rassurer.
Cette branlette à la sauce keffieh-kebab lui permet d’adopter un autre trait commun aux fafs : la mythomanie. Après s’être pointé à une manif, voire s’il est courageux à un collage d’autocs dans le quartier latin (les NR parisiens n’osent pas coller ailleurs, c’est trop dangereux pour eux), il s’identifiera à la figure de l’enfant palestinien jetant des cailloux sur les chars d’assaut de Tsahal. Son imagination et sa mythomanie étant inversement proportionnelles à sa réelle capacité d’action, le NR se prendra pour un « résistant », un vrai. C’est ainsi qu’il trouve sa place dans le musée des chimères faf. De même que le militant JI se prend pour un spartiate tout droit sorti de 300, le militant RF pour un skinhead (ou un dévot selon sa condition sociale) ou le militant MNSF pour un SS, le NR se prend pour un penseur socio-politique, mais aussi pour un guerrier de l’antisionisme, un palestinien super fort qui fait exploser des chars d’assaut en jetant des cailloux dessus. Même si on lui rappelle qu’entre un occidental comme lui, tranquille dans son confort bourgeois, et un enfant palestinien qui vit dans un bidonville fréquemment rasé par Tsahal, il y a un fossé, le NR se rengorge et compare ses manif/collages à une intifada. « A Paris comme à Gaza, intifada ! » Peut-être qu’en jetant leurs mégots de clope sur les boutiques de la rue des Rosiers, ils créeront l’intifada à Paris… D’ici là, ils continuent leur masturbation intellectuelle sur leur forum, ou devant une petite bière lors de leurs rares sorties manifs. Sans oublier, bien sûr, de comparer fréquemment le moindre évènement positif (à leurs yeux) en Palestine à des concepts creux de proudhono-lévinassien ou à la dernière sortie collage il y a deux ans.

Le courant politique NR a eu son heure de gloire dans les années 70 avec le GUD. A l’époque, c’était réellement quelque chose. Les gudards n’hésitaient pas à s’entraîner durement au combat avant de monter à l’assaut contre des bolchéviques trois fois plus nombreux. Ce n’est pas pour rien que, dans les années 80, les terribles antifas chasseurs de skins préféraient se frotter à quelques bouffons NS qu’aux célèbres rats noirs.
Mais tout cela est fini. Le NR d’aujourd’hui est loin du gudard casse-cou, qui savait réellement ce qu’était le combat pied à pied. Celui d’aujourd’hui n’est plus qu’un intello rachitique ou adipeux, avec pour tout bagage combatif une lecture mal comprise d’intellectuels fafs et des heures de glanderie sur un forum. La liberté dans le monde peut se rassurer : pour la défendre, il y a VoxNR et quelques écrivaillons planqués derrière leur PC… Le nouvel ordre mondial américano-sioniste doit être terrorisé !

vendredi 12 décembre 2008

Communiqué : Merci Serge Ayoub !

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POLITRASH
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Communiqué du 12 décembre 2008

:: Merci Serge Ayoub ! ::

Lecteurs, vous aviez remarqué une belle page d'erreur 404 à la place de votre blog préféré il y a quelques jours. Si vous avez un tant soit peu d'humour, vous vous en êtes vu désolés. Sinon, vous étiez bien content de voir fermer cet immonde blog osant critiquer les glorieux résistants au fascisme/nouvel-ordre-mondial !

Rassurez-vous : cette fermeture a eu lieu pour des raisons indépendantes de notre volonté. Hautetfort a buggé, tout simplement, et les clampins du service technique hautetfort n'ont pas répondu à nos multiples mails. Pour faire le beau sur leur blog officiel, les gens de la société Blogspirit sont là, mais pour aider les clients, que dalle... A bout de patience, nous avons donc migré chez Blogspot.

Donc : Politrash est de retour, et on peut vous dire que ça ne s'arrêtera pas là ! Les débilos du 187, OGKim et Terzic peuvent continuer à s'énerver tous seuls, ils continueront à se faire ridiculiser à longueur de temps sur le Web autant que nous le voudrons... ah ah ah. Sadisme, quand tu nous tiens !

Autre fait marquant : Serge Ayoub, alias Batskin, nous a fait de la pub. Dans la bande-annonce de Sur les pavés, la future réponse à Antifa chasseurs de skins, il demande aux gens de taper "Julien Terzic" "kickboxing" sur Google... Or, quand on tape "Julien Terzic" sur google, on tombe directement sur nous ! Merci à Serge Ayoub pour la petite publicité qu'il nous a faite ! L'ancien blog est 404 mais on peut encore le consulter dans le cache Google, et le nouveau blog ne devrait pas tarder à prendre le relais.

Pour la petite histoire, "Juju" passant son temps à surveiller sa notoriété on-line, il est bien sûr au courant. Nous vous laissons imaginer sa réaction. Juju s'est mis très en colère devant son écran en voyant qu'on osait se moquer de lui. Le traiter de la sorte est inadmissible, et il a promis à ses potes antifas qu'il nous trouverait pour nous casser la gueule. Vu son faible mental, il faudra bien 10 ans pour qu'il parvienne à nous trouver, et 10 années supplémentaire pour qu'il trouve la force de venir nous voir... C'est comme l'affaire du Saint-Sauveur retourné par 4 anciens JNR : Terzic est un maître warrior ouf malade, mais il fait trop dans son froc pour venir voir qui que ce soit.

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POLITRASH
http://politrash.hautetfort.com
Contact : politrashredac@gmail.com
Permanence téléphonique : 01 14 88 14 88 (entre 2 et 3h du matin)
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Antifa chasseurs de skins

Comme disait l'autre, 2008 fut l'année de la révélation comique avec la sortie du DVD Antifas chasseurs de skins. Vous vous souvenez des années 80, quand on entendait parfois parler de bagarres entre skinheads néo-nazis et antifas ? Ces histoires de tondus faisaient parfois un entrefilet dans le journal. A cette époque, il s'est passé plein de choses : l'affaire du sang contaminé en France, la politique "nationaliste" de Reagan aux Etats-Unis, la perestroïka en URSS... Ce DVD en fait-il mention ? Nullement. En fait, il ne s'intéresse qu'à une seule chose : les histoires de bagarres en région parisienne. A vrai dire, ces histoires n'ont aucune importance à côté de l'Histoire avec un grand H, mais certaines personnes les croient importantes. Les protagonistes de ces histoires, boursouflés d'orgueil, s'imaginent qu'un échange de coups entre deux adolescents attardés ont eu une importance capitale. Quand ils avaient 15 ans, ils se sont battus avec des fafs, ils ont un peu été dans la mouvance skin. Rien de très spécial, en somme, si ce n'est une certaine violence physique dans leurs histoires, mais allez comparer un "street warrior" à un militaire de carrière, c'est comme comparer Kaboul à New York !
Aujourd'hui âgés de 35 ans, ces gens-là sont devenus vendeurs de t-shirt, de bières, techniciens de surface chez McDo, RMIstes et autres boulots intelligents, mais ils n'ont pas grandi depuis. Les bagarres, c'était cool. Afin d'oublier la médiocrité de leur vie, les anciens "chasseurs de skin" vivent totalement tournés vers le passés, comme les conservateurs qu'ils fustigent. Avec la mythomanie et la fascination irrationnelle de nombre de jeunes fafs/antifas actuels, qui n'ont pas connu les années 80, nos héros chasseurs ont réalisé un auto-documentaire pour y raconter leur vie.
Inutile de préciser qu'un tel dessein est déjà révélateur d'un ego surdimensionné. Croire que sa vie vaut la peine de faire un DVD rien que pour la raconter, c'est déjà être mytho et avoir les chevilles enflées. Encore, si ces mecs avaient été des guérilleros de la jungle et qu'ils avaient mis un pays à feu et à sang, tels des Werwolf dans les années 50 en Ukraine, passe encore, mais quand on voit les exploits pathétiques qu'ils prétendent être les leurs...
Cerise sur le gâteau : ce DVD d'une heure est vendu 20 euros en VPC (frais de port non inclus). Pour un produit de consommation anticapitaliste, c'est drôlement cher.

En quoi consiste ce DVD ?
C'est l'histoire (avec un petit h) racontée par ceux qui l'ont vécue. D'une objectivité sans faille, ils profitent de l'occasion pour se vanter à longueur de temps et s'auto-ériger en modèles. Ils sont juge et partie, en quelque sorte. L'histoire est racontée chronologiquement, en partant des premiers skins pour arriver au début des années 90, date de la dissolution des Ducky Boys (une bande de soi-disant champions de sports de combat, créée pour casser du faf).
Concrètement, ça donne quoi ? Pas grand-chose. Les images d'époque sont TOUTES pompées ailleurs. Concernant les années 70 ou 80, personne n'a tourné de vidéo. On trouve à grand-peine quelques photos des protagonistes quand ils étaient petits jeunes. Un bon tiers du film provient du pillage méthodique des archives de l'INA, que nos anticapitalistes ont dû grassement rémunérer, copyright oblige. Documentaires télé, prises de vues, photos piquées ici ou là, tout se retrouve mis bout à bout sur ce DVD miteux. Avec une musique rajoutée dessus, ça passe suffisamment bien pour qu'on ne s'aperçoive pas au premier regard de la mauvaise qualité des images. Car nos crasseux, en bons fainéants, ont pris certains extraits vidéos sur Dailymotion pour les intégrer à leur documentaire pourri... Quand on agrandit l'image, on voit tout de suite qu'elle est pixellisée. Et comment voulez-vous qu'une archive INA soit pixellisée alors que les archivistes prennent soin de sauvegarder la qualité d'origine des bobines quand ils les numérisent ? Non, ça se voit : certaines images du DVD proviennent de Dailymotion, qui écrase la qualité des vidéos pour réduire leur poids. Pour nos chasseurs de skins, peu importe, ça fait toujours ça de rajouté dans le film et toujours ça de moins à payer à l'INA...
Les deux tiers restants du film sont constitués de "témoignages". Comprenez d'interviews-branlette, où chaque ancien membre des Red Warriors ou des Ducky Boys (les fameux "chasseurs de skins" qui auraient soi-disant terrorisé un tas de fafs) donne son opinion en long, en large et en travers. Ces témoignages sont aussi pompeux qu'inintéressants. Discours consensuels repris aux grands médias, racontage de vie, histoires de bagarre constituent la quasi-totalité des interviews. Remarquez, c'est le but du film : raconter des histoires de bagarre... Parmi les interviewés, voici une petite sélection des personnages les plus drôles :

Madj : surnommé "le clochard" à cause de ses vêtements cheap et de sa barbe pleine de poux, Madj se targue d'être un des tous premiers skins. Avide de copier la mode anglaise (les skins étant alors anglais) pour s'intégrer dans une bande de petits blancs bourgeois, il est devenu antifa sous l'influence de Farid, un de ses copains cocos.


Farid : surnommé "gratte-couilles" (regardez le bas de la photo pour savoir pourquoi), Farid est entré dans le mouvement skin français avec Madj. Il prétend s'être rebellé contre les fafs parce qu'il est arabe, victime de racisme, etc. mais oublie volontiers de dire qu'il y avait également des skins arabes chez les néo-nazis. Toutes ces histoires étaient bien plutôt une guerre des boutons qu'une guerre d'idéologies, et Farid le gratte-couilles en treillis nous le prouve à son corps défendant.


Marsu : authentique petit bourgeois opportuniste, Marsu a rejoint les skins antifas autour de 87-88, quand ils commençaient à être bien vus dans l'opinion publique. Par opposition aux vilains fafs, stigmatisés par des médias bien-pensants, les antifas bénéficiaient d'une image positive et leurs produits commerciaux se vendaient à tout le monde. Marsu, jeune skin bourge, l'a très bien compris et il est parvenu à devenir le manager des Béruriers Noirs. Ce célèbre groupe, qui a vendu des dizaines de milliers d'albums à la FNAC et à Virgin, a permis à Marsu de devenir un anticapitaliste riche.

OGKim : un monument de bêtise à lui tout seul. A son sujet, voir le portrait qu'on lui a consacré dans la section "stars".





Juju : de son vrai nom Julien Terzic, cet illustre personnage est notre sujet de moquerie préférée avec OGKim. Mythomane mythonnant, aujourd'hui VRP de l'antifascisme avec ses bières et ses t-shirts, Ter-sieg est le héros charismatique des chasseurs de skins. C'est l'équivalent de Batskin côté crasseux. Il se la raconte à mort, sait tout sur tout le monde, n'hésite pas à se contredire (voir plus bas)... Toutefois, "Juju" est moins drôle qu'OGKim. Quand il entonne un monologue, Terzic nous fait baîller, alors que quand c'est OGKim on rigole devant l'écran. Tout le monde n'a pas les mêmes talents comiques.

JF : ex-Ducky Boy, JF a bien trop peur pour montrer son visage. Peur de quoi, on ne sait pas, mais ce qui est sûr c'est qu'il est trop effrayé pour montrer sa tête d'allumette à l'écran. S'exprimant sur un ton mesuré et monocorde, JF aligne les passés simples et les références sociologiques quand il parle. A n'en pas douter, il correspond parfaitement à l'intellectuel sur lequel on a écrit un portrait. JF est un sociologue en puissance, un futur grand penseur capable de rivaliser avec Bourdieu et Foucault réunis, mais pour l'instant il en est réduit à faire des interviews dans un DVD miteux. Après tout, Sartre a bien pissé sur un tombeau quand il était jeune !

Il y a d'autres personnages, mais ils sont trop plats et trop cons pour qu'on leur fasse l'honneur de parler d'eux. Dommage : leur rêve secret, c'était de voir des gens parler d'eux sur Internet, même sur un blog comme Politrash, mais ça ne se réalisera jamais vu qu'ils n'ont même pas l'avantage d'être comiques... Ah là là...

Quelques contradictions :
- Ter-sieg & co prétendent que les vrais skins ont toujours été antifascistes, antiracistes, etc. et que l'extrême-droite a toujours été ultra-minoritaire. Pourtant, il n'hésite pas à dire au début du film que 99,9% des skins étaient fafs dans les années 80. C'est le paradoxe des antifas : ils crachent sur leurs pseudo-ennemis pour légitimer leur propre violence, mais glorifient en même temps ces ennemis pour prétendre qu'ils ont eu du mal à les vaincre.
- On retrouve la même idée dans toutes les histoires de bastons racontées dans le film.
- D'après OGKim, tous les Ducky Boys (première bande d'antifas chasseurs de skins) avaient un titre de champion dans un sport de combat, mais il avoue 2 minutes après que son pote "Bébé des bois" a perdu son championnat et n'a jamais eu aucun titre.
- Les fafs sont des réactionnaires, des violents, mais les antifas se sont constitués uniquement contre eux et passaient leur temps à lutter contre eux sans promouvoir quoi que ce soit de positif. Et ils étaient violents aussi. Sans parler du look qui était le même. Fafs ou antifas, quelle différence ? Les deux étaient des skins trisomiques et alcooliques. Après tout, qu'ils se tapent ensemble, ça faisait un joli spectacle !
- Un moment, OGKim raconte sa énième baston de ouf malade contre des fafs. Il explique que les affrontements étaient régis par un "code de l'honneur" : quand un antifa croisait une bande de fafs, ceux-ci désignaient un "champion". Le champion et l'antifa se battaient alors en un contre un. Si l'antifa gagnait, il pouvait partir sans être inquiété. OGKim prétend avoir traîné rue d'Assas et s'en être tiré comme ça, malgré le grand nombre de fafs présents dans le quartier. Mais les antifas n'appliquent pas ce code de l'honneur en sens inverse ! OGKim explique lui-même que, une fois où il s'est retrouvé face à plus fort que lui, Julien Ter-sieg est venu l'aider et ils ont battu le faf à 2 contre 1... Décidément, quel courage ce Kim, c'est fou !

En résumé : ce DVD à 20 euros ne contient absolument rien d'intéressant. Si vous n'avez jamais vu d'archives INA et que vous aimez les témoignages mythos, ou alors pour rigoler, regardez-le. Si vous voulez vraiment le voir, inscrivez-vous sur un forum faf et demandez à quelqu'un de l'uploader, tout le monde l'a sur son ordi. Mais pas la peine de l'acheter, ça n'a strictement aucun intérêt, car 20 euros pour une heure de cirque c'est cher payé.


C'est marrant, on dirait qu'il a une merde posée sur la tête ?
La coupe "tremplin" pour les blancs, le comble du ridicule...


A ce propos, les black panthers ont servi de source d'inspiration aux antifas. Regardez bien le petit blanc sur cette photo. Ca va, gaulois, pas trop dur d'être l'esclave d'une bande de blacks racistes anti-blanc ?


Ter-sieg quand il était jeune. Son pote Rico dit qu'il n'aimait pas le PC, que c'étaient des fafs, des staliniens, etc. mais ça n'empêchait pas Julien & co de se la jouer communiste.


Non, ce ne sont pas des fafs en train de sieguer, mais les Ducky Boys en train de lever le poing droit. Grosse différence !


Farid quand il était jeune. Un beau gosse !


"Punck" avec un C : indiscutablement, les Duckys étaient plus doués en mythonnage qu'en orthographe.


Les mecs de Libé étaient décidément aussi bêtes que les antifas dont ils faisaient l'éloge : une telle faute d'accord dans un gros titre, ça la fout mal ! "Les dur", "les dur"... clair que c'est dur d'écrire correctement quand on est un journaleux gaucho avec le QI d'une moule.


Image prise à un concert des Bérus. "Nous sommes noirs, nous sommes blancs, nous sommes jaunes, et ensemble nous sommes de la dynamite" ! Pourtant, on ne voit que des blancs à ce concert ?


Regardez bien sur la gauche : on voit une piscine... Sûr qu'il était plus facile de faire le clown en Bomber dans un quartier bourgeois que rue d'Assas !

Ségolène Royal

Ségolène Royal, c’est un peu comme l’agent Smith dans Matrix : on a beau le battre à chaque combat, il revient toujours, jusqu’à ce qu’il soit définitivement défait au terme d’une lutte longue et éprouvante. Fans de Keanu Reeves, rappelez-vous comment Néo pulvérisait Smith à la fin du premier volet… puis comment l’agent revenait dans le deuxième, démultiplié, histoire que les frères Wachovski fassent de la surenchère dans les scènes de baston, avant d’être finalement détruit à la fin du troisième volet grâce à l’aide de la Matrice.
Certes, Ségolène Royal ne déracine pas de panneaux de signalisation pour frapper ses adversaires avec, mais elle partage tout de même quelques similitudes avec l’agent Smith.

La première fois qu’elle s’est fait connaître au sein de l’oligarchie PS, c’était dans les années 80. Le PS était alors à un âge d’or ; emmené par François Mitterrand, un président charismatique et grandiloquent, qui savait faire souffler le chaud et le froid tout en restant apprécié des masses, le parti se voyait comme un groupe d’intellectuels, guidant le peuple vers les soleils du paradis socialiste. On y vivait encore dans l’esprit des Trente Glorieuses. C’est dans cette ambiance qu’une jeune femme, timide, un peu gauche, s’est levée lors d’une réunion pour dire : « les deux personnes que j'aime le plus au monde, c'est mon bébé et François Mitterrand ». Une telle franchise, ou plutôt un tel culot, a frappé l’assemblée. En réalité, tout était soigneusement calculé. Car, de même que l’agent Smith prévoyait de se répliquer à l’infini dès le début de la saga matrixienne, Ségolène Royal songeait déjà à l’avenir lointain. Calculatrice, elle est parvenue à trouver des soutiens. De canapés en aiguilles, elle a occupé des postes de plus en plus importants, jusqu’à devenir une femme vraiment en vue, au-delà de l’horizon clos du Parti. Et là, se trouvant à la tête d’un puissant réseau de relations, Ségolène Royal a fait en sorte que ses amis journaleux parlent d’elle à partir de 2004-2005, déclenchant un tintamarre médiatique pour une femme que personne ne connaissait quelques semaines plus tôt, avant de devenir candidate aux élections présidentielles.
Mais il y avait un hic. Pour être candidat à une élection, quelle qu’elle soit, il faut un minimum de charisme. Cette qualité-là, « Ségolène » en était totalement dépourvue : avec ses dents en avant, son nez pendouillant et sa diction capable d’endormir un insomniaque, elle ne pouvait guère prétendre à un poste public. Dans l’enceinte du PS, passe encore, mais à une vraie élection… Déjà qu’elle n’a jamais eu le moindre programme, qu’elle a prononcé un nombre incalculable de bourdes en toutes sortes d’occasions, et que contrairement à Fabius ou à Emmanuelli elle n’a jamais théorisé quoi que ce soit, même pas du vent, trouver un argument-vente devenait compliqué ! Heureusement, dame Royal a pu s’en faire faire un sur mesure : un gros ravalement de la facade.
Pendant l'opération de chirurgie esthétique, qui a lieu l’été 2005, elle a mystérieusement disparu de la circulation. Son entourage la disait « souffrante », elle avait « mal aux dents ». Mais quand elle est revenue, quel changement ! De grands yeux clairs, de hautes pommettes, un nez retroussé juste ce qu’il faut, un sourire à l’équilibre parfait, un menton volontaire terminant son visage ovale et frais : le miracle de la chirurgie s’est accompli, Ségolène Royal est devenue une belle femme. Les canards étrangers, toujours en quête d’un scoop, ne s’y sont pas trompés, et « Ségo » a été classée parmi les femmes les plus « sexy » ou les mieux habillées de l’année. A cinquante ans passés, ça fait rêver ! Photo ci-contre : à gauche, avant, à droite, après. Il y a du changement.
Parmi les arguments-vente les plus importants, la beauté physique figure en bonne place, et le PS en largement joué pendant l’élection présidentielle. Le visage rayonnant, le sourire éclatant de Ségolène sont passés en boucle dans des médias opportunistes et fainéants. Sur les affiches de campagne PS, on allait même jusqu’à montrer le visage de dame Royal en blanc sur un dégradé de rose, mêlant son image à l’idée de pureté (par la blancheur), de Justice (sans bandeau sur les yeux) et de Che Guevara. Cependant, Ségolène postulait pour un poste de président, pas de mannequin. Malgré une campagne particulièrement acharnée, pleine de rebondissements et de coups bas, elle a dû s’incliner devant Nicolas Sarkozy à 47% contre 53. « C’est dégueulasse », s’exclamait Maurice, de la BD Maurice et Patapon, « pour une fois que la politique nous faisait bander ! ». C’est surtout dommage pour Ségolène Royal. D’après Alain Amzalag, chirurgien-dentiste spécialisé en esthétique, la madone a dû se faire fracturer la mâchoire, puis mettre un appareil dentaire lourd, à base de broches de métal, pour obtenir une telle transformation de ses dents et de son menton. Appareil, ajoutait-il, qu’elle a peut-être porté jusque durant la campagne présidentielle : comme il était situé derrière ses dents et collé à son palais, on ne le voyait pas. Le chirurgien exprimait son « admiration » pour Ségolène Royal, qui a dû passer par des « souffrances terribles » à cause de son traitement. Eh oui, il faut souffrir pour être belle ! Et c’est dur d’avoir souffert pour rien : toute cette chirurgie pour échouer lamentablement face à Sarko, ça la fout mal !
Au PS, la campagne présidentielle avait mis entre parenthèses la guerre des chefs. Les éléphants, malgré quelques réticences, s’étaient tous unis derrière Ségolène dans l’espoir d’une victoire aux élections. Cette unité de façade a volé en éclats après la défaite de Mme Royal. Barrissements massifs, « Ségo Bashing » (comme le dit un ancien conseiller du maire du Paris), les conflits d’intérêts se sont lourdement réveillés. Les journalistes, qui un mois plus tôt encensaient la madone, ont pris un malin plaisir à montrer publiquement tous ces « lynchages » entre « camarades ». Une déroute interne, passe encore, mais une déroute médiatique, c'est la Bérézina ! Dans le tumulte, Mme Royal a dû avouer elle-même qu’elle n’était pas d’accord avec tout ce qu’elle défendait dans son propre programme, et que certains points étaient défendus uniquement « parce qu’il le fallait »… un comble !
Haïe par certains, méprisée par d’autres, encore adulée par une poignée d’irréductibles opportunistes, beaucoup la croyaient finie. Has-been, lessivée, incapable de se relever après pareille défaite.

Mais c’était mal la connaître. Têtue, elle a continué à se battre jusqu’à aujourd’hui, créant sa motion et donnant le tempo de la vie intra-PS autant qu’elle le pouvait. En 2008, elle a fait comme en 2007 : budget com’ démesuré, campagne acharnée, racolage massif volonté de rassembler. Pas découragée (on peut au moins reconnaître sa persévérance), elle a refait les mêmes choses, avec toutefois quelques variations dans la com’. Look, gestuelle, coupe de cheveux... jusqu’aux slogans (tout le monde connaît le désormais célèbre « Fra-ter-ni-té ! Fra-ter-ni-té ! »).
Peine perdue. Le résultat est le même qu’en 2007. Battue de peu. Tout le battage autour des 42, puis 102 voix d’écart entre elle et Martine Aubry, orchestré en désespoir de cause, ne lui a pas permis de rattraper le coup. Comme l’agent Smith, elle revient éternellement, et comme lui elle perd tous ses combats, même électoraux !
C’est d’autant plus décevant qu’elle a perdue à chaque fois contre des personnes moins belles qu’elle. Même les supporters de notre bien-aimé président s’accordent à reconnaître que l’épisode des bourrelets de Wolfsboro, « effacés » par erreur sur Paris-match et ressortis par le Nouvel Obs, était moyennement glorieuse. Quant à Aubry, ce n’est pas sur le physique qu’elle a combattu son adversaire.
A l’instar de l’agent Smith, Ségolène Royal va-t-elle revenir une troisième fois ? C’est son ambition, elle l’a clairement laissé comprendre. Mais qu’elle puisse se mesurer une nouvelle fois à Sarkozy en 2012, rien n’est moins sûr. Sous des dehors populaires et peu rancuniers, Martine Aubry a une envergure que Ségolène n’a pas. C’est tout de même la fille de Jacques Delors, et elle a attendu longuement, patiemment, guettant dans l’ombre le moment propice pour monter sur la scène médiatique du PS et en prendre les rênes. Pour l’instant, Martine Aubry joue la carte de l’unité. La réconciliation est à l’ordre du jour. A se demander pourquoi il y a eu toute cette crise récemment ! Mais permettra-t-elle à Ségolène Royal de rejouer LE va-tout du PS en 2012 ? Nous en doutons fort. On peut comparer Martine Aubry à un gros chat : l’air bourru et chaleureux, mais dissimulant sous sa fourrure douce une collection complète de griffes et de crocs, et aimant jouer avec sa victime avant de la croquer. Face à un adversaire aussi rusé, il n’est pas sûr que Mme Royal parvienne à garder ce qu’elle a acquis jusqu’en 2012.

Malheureusement, nous ne sommes pas dans Matrix, et quelle que soit l’issue de ce combat insidieux, aucun soleil ne se lèvera à la fin du troisième volet !

OGKim

On a les héros qu’on mérite. Les spartiates avaient Léonidas, les macédoniens Alexandre, les français Napoléon, les antifas OGKim. Pourtant, ce nain ce type n’a rien d’un vrai héros, malgré l’aura dont il bénéficie chez les antifas et la kyrielle de mythomanes qui lui cirent les pompes sur Internet.

Si vous voulez voir sa tête, regardez le type en haut à gauche, c'est lui.

Commençons par le commencement : qui est OGKim ?
« OG » pour « Original Gangster » (déjà, on voit le niveau), OGKim est un ex-militant de 3ème voie (si si : contrairement à ce qu’il prétend dans « Antifa chasseur de skins », il est devenu skinhead à 3ème voie, un mouvement nationaliste des années 80, puis il a rejoint les antifas parce qu’il s’était fait jeter pour son manque de sérieux) qui, après avoir retourné sa veste plusieurs fois, a intégré un groupe de street warriors super balaises dont l’unique but était de casser du faf. Ce groupe s’appelait les Ducky Boys. Créé en réaction aux exactions de deux ou trois skins NS qui faisaient peur à tout le monde vu que personne n’avait de couilles à part eux, les Ducky Boys étaient initialement un groupe de skins, mais antifas. Ils se sont frités quelquefois avec les skins NS (note importante : dans les années 80, les histoires de bandes étaient déjà débiles, mais elles étaient tout de même autrement plus violentes et moins mythomanes qu’aujourd’hui). Parmi eux, un certain Kim, 15 ans. Faux champion de kung-fu, faux disciple de moines shaolin, mais vrai fan de nanars de karaté, il a participé à de nombreux combats entre bandes. Les combats en question étant de l’ordre du 10 contre 5, au moins. Les antifas de l’époque avaient pour tactique d’attendre dans les ruelles sombres, près des lieux des soirées dites fafs, et de défoncer des mecs isolés sortant du bar ou de la salle… De vraies tactiques de street warriors avec des couilles comme des melons, c’est sûr. Aujourd’hui, les crasseux le font toujours, preuve s’il en est que les stratégies à deux balles restent toujours d’actualité chez les révolutionnaires en plastique que sont les skins antifas. Mais revenons à nos moutons.
Après s’être fait virer des Ducky Boys pour des raisons inconnues du grand public, OGKim a rejoint les Red Warriors avec certains de ses potes. Là aussi, il a enchaîné les bastons faciles, jusqu’à ce que la violence entre bandes ne soit plus d’actualité.
Bien des années plus tard,c’est toujours un sacré boulet. Créant son propre mythe, aussi analphabète que vantard, OGKim est un personnage de comédie comme on n’en fait plus. S’il n’existait pas, on devrait l’inventer.
Aujourd’hui âgé de 35 ans, il passe son temps sur Internet, à raconter des histoires de bagarre à un public de cyber-groupies crédules. Histoires largement enjolivées, si l’on en croit les témoignages des deux camps, voire carrément inventées, mais qu’importe, OGKim a ses fans et il est hors de question pour lui de les décevoir. Comme tout mythomane, Kim croit en ses propres affabulations. Il est sans doute persuadé que ses histoires sont vraies, même quand elles ne le sont pas ou pas tout à fait (ce qui est le cas à 90%).
Dans le DVD « Antifa chasseurs de skins », un auto-documentaire pourri d’orgueil où des blaireaux de 35 ans racontent leurs 3 bagarres de quand ils avaient 15 ans, OGKim se la pète à mort. « Ouais, alors là on descend de la camionette on trace, tchaa ! Comme d’hab c’est moi qui m’y colle et j’arrive, j’me r’trouve face à un mec hyper musclé, mais genre ses bras c’est comme mes jambes quoi, et il me r’garde, mais l’air mauvais quoi, mais jme laisse pas démonter jlui place des coups, tshaa tchaa ! Jlui mets un enchaînement de kick, j’lui en place un en pleine tête, paaa, mais le mec il sent rien… » Finalement, il aura assommé le type en question en se battant contre lui à 2 contre 1, son ami Julien Ter-sieg étant venu l’aider. Allez voir la section sur le DVD, ce documentaire fictif vaut son pesant de cacahuètes.
Tout le monde n’ayant pas les moyens d’acheter un DVD miteux à 20 euros, et vu qu’il faut bien garder le mythe vivant pour pas que les gens oublient, Kim s’affiche à mort sur Internet. Sur Dailymotion (dans les commentaires des vidéos… on voit le niveau), sur le 187-forum (un forum de racailles-beaufs, fan de bagnoles tunées, de gangsta-rap et d’antifascisme en peau de Booba) et sur divers autres forums antifas (OGKim a une prédilection pour les forumactif merdiques regroupant une trentaine de branleurs régionaux), il vient prendre le pouls du milieu antifa, se faire voir et bien sûr raconter ses histoires. OGKim ne serait rien sans ses histoires de bagarre et ses renseignements fictifs qu’il balance à tort et à travers. Mais le mieux (ou le pire), ce qui fait toute la saveur du personnage, c’est son style de narration inimitable. Il n’est pas n’importe qui, il ne peut pas écrire comme n’importe qui ! Voici un extrait d’une de ses histoires bidons :

« !!!!!! IL REMPAI SOUS LES CHAISE !!!!! SUITE A CA SERGE !!!!!!!!!
RAPELLE TOI DE MOI PUMA FRANC TRICHEUR 3 RED BOY ET NON PAS RED WARRIOR 1ERE GENERATION !!!!PUMA NAS JAMAIS ETE RED WARRIOR IL AS ETE BOUREUR une tres courte period !!!!
UN ETE a MEME REBEL DE CAP SUD AVANT KON LUI RETOURNE LA CERVELLE ET KIL DEVIENNE RED BOY !!!!!
DONC SOIT DISANT LE COMMENTAIRE N AS JAMAIS PU ETRE VALIDER PAR JULIEN TERZIG AKA RANX DES RW!!!!!!

CAR IL SAIT!!!! KE PUMA ETAI UN RB KIL NAS JAMAIS ETE RW. QUAND A NANO JEFF VRAI !!!MAIS MOI DESOLER JE NAI JAMAIS ETE UN RW PREMIERE GENERATION!!!! JETAI DUCKY A LEPOKE DU BALDIES ET DE TOUTE LA FORMATION DE LA PREMIERE GENERATION RW JE SUIS MOI BOZO MICKEY ADO BB DES BOIS ET BOBO DES RW DE LA 2EME FOURNER LES PLUS OUF !!!!!!!!!!!!!!
DONC REVENON A CETTE FAMEUSE RENCONTRE AUX HALLE RUE DE RIVOLIE JUSTE A LANGLE DE VOTRE QG ON ETAI 3 RED BOY MOI FRANC TRICHEUR ET PUMA POUR TA GOUVERNE L'AMI A LEPOK JAVAIS 14 ANS !!!!!!!!!!!!ET TOI minimum 20 TAVAI DEJA FAIT L'ARMER MOI JLAI FAIT DIX ANS APRES TOI LARMER ....
ET PAS DANS LARMER DE LAIR ,MAIS DANS LE DEMINAGE DE COMBAT ECLAIRAGE ET DEMOLITION POUR LES 4 MOI DE CLASS ET DANS LE SPORT DE COMBAT A L EIS !!!!

DONC CE FAMEUX JOUR AU HALLE VOUS ETIER SANS RAJOUTER NI MENTIR AU MOIN 30 AVEC TOUS TES SUCEUR HABITUEL!!!!
NON PAS TA LISTE DE 6 MEC KI EST VRAI NETAI PASSSS DES BOUFFON TU OUBLIE TOUS TES POTE DE PASTEUR GRAND GILLE ???? THOMAS ???CEST PAS TON POTE THOMAS IL ETAI PAS A LA TELE AVEC TOI EN TRAIN DE COMMENTER LES ACTION DU JNR????????????LITRON LOLOL LITRON MAIS JE VAIS REVENIR SUR CHAQUE NOM UN APRES UN

DONC ME voila 3 red boy aux halle face aux 30 skins les plus dur de l hexagone!!!!!!!!!!!!!!!!!
ben je salut batte skin au passage car ce jour la il cest detacher du groupe avec 2 autre skins JME SUIS DIS ca cest dU GUERRIER !!!!en vrai!! batte skin ce jour la tu as tres bien agit !!!!!javais un self defender dans mon froc et tricheur un 45 automatic ...
batte skin traversa la rue pour aller du coter chasseur des halle !!!!!
ke avec ''la masse'' et ''son frer du zinoi clan d'odeon '' KE JE CONNAISSAI CAR AYANT ETE SANS DOMICILE FIX A MES 13 ANS UN SKINS DU NOM DOBELIX MEBERGEAT CHER LUI ...CAR CETAI LE POTE A MA MEUF ELSA WOLINSKI!!!
»

Au point où ça en est, même un décodeur français-SMS serait incapable de décrypter les mystérieuses paroles de l’Original Gangster, aka Kim le nain d’1m30 qui se battait déjà à 13 ans contre Batskin. Son orthographe défie toute logique, tout bon sens de base. On ne sait pas s’il le fait exprès, pour faire genre « ouais moi chuis un gangsta 2 la rue » ou s’il est incapable d’écrire autrement, mais dans les deux cas, c’est du lourd. Sans parler des CAPS LOCK qu’il semble presser au hasard, comme s’il jetait ses affabulations sur le clavier sans se soucier des touches sur lesquelles il appuyait…
Si on prend la peine de décrypter ses messages, on s’en sortira avec un gros mal de crâne. Mais une fois la migraine passée, on pourra se rendre compte du côté extravagant de ce qu’il raconte. Rien que dans l’extrait ci-dessus, il prétend avoir fait le déminage dans l’armée (ce qui requiert autrement plus de patience et de minutie qu’il ne semble en avoir), avoir été SDF à 13 ans (au passage, le fameux skinhead Obélix était un faf de 3ème voie, un de ses anciens potes, ça n’a pas eu l’air de déranger notre warrior antifasciste !), tenu un flingue et s’être quasiment battu contre Batskin… Ailleurs, il se vante également d’avoir torturé un faf (« SON AMI KON AS TORTURER A LELYSER POUR LA DERNIERE DES BXN!!!!!! ») ou d’avoir éclaté des mecs à 5 contre 40 (« MAN..LES SKIN DE VILLIER ON LES A PLIER A 5 CONTRE 40 ..PLACE DES TERNE IL ON COURRUT LAISSANT LEUR SCOOTER ET LEUR MEUF MEME LEUR CHEF »), avec un sens du réalisme hors normes.
La mythomanie n’empêche pas la confusion : en effet, Kim se vante à longueur de commentaires Dailymotion d’avoir fait des guet-apens, d’avoir attaqué des types sans armes en étant lui-même armé, et même d’avoir envoyé dans le coma des gens qui n’ont pas pu le voir… parce qu’il les avait attaqué par derrière. Mais ça, ses supporters ne lui en tiennent pas rigueur, car même à 10 contre 1 ils n’ont pas les couilles de mettre le moindre coup à quiconque si ce n’est derrière un clavier.
Lorsqu’on l’interroge sur Dailymotion, OGKim n’hésite pas à reprendre des histoires déjà racontées, en modifiant certains détails pour les faire coller à des témoignages nouveaux. Si on fait de même sur 187-prod, les messages sont aussitôt effacés, car notre Original Gangster est pote avec les admins… Mais ce genre de procédés ne l’empêche pas de se dire anarchiste, pardon, « oué des vré anar de la rue cOM LES MEC KI ON FAI LES EMEUTE EN 85 2005 LOLILOL !!! »

Malgré tout ça, les histoires d’OGKim sont visibles sur toutes sortes de forums antifas, entre un post sur la régularisation des clandestins et un autre faisant l’apologie d’un concert de fumeurs de chichon. Comme quoi nos intellectuels rouges progressistes se vautrent dans la médiocrité et la pure mythomanie… Les fafs aussi, mais ils ont au moins la décence d’écrire correctement, ce qui n’est pas le cas d’OGKim.

Parlons un peu du 187. Bien que prodigieusement inintéressant, ce forum présente néanmoins un certain intérêt (oui, c’est contradictoire mais on s’en fout) car il révèle parfaitement la débilité de ses membres. Pas étonnant qu’OGKim y règne en maître…
Car OGKim, après sa période superwarrior2lastreet, s’est reconverti dans le rap. Il y a distillé son message antifasciste radical, sur fond de poum-poum frénétique et avec l’aide de deux gogols pour mixer le son, ce qui lui a permis d’attirer dans son sillage quelques racailles particulièrement crédules. (Pléonasme.) Confondant antifascisme mytho avec rebéllion racaillesque, OGKim a attiré suffisamment de monde pour peser sur son forum de rap préféré, c’est-à-dire, vous l’aurez deviné, le 187. On y trouve des racailles (comme sur tout forum de rap), des bagnoles (idem), des femmes à poil (idem, la racaille étant frustrée sexuellement) et de l’antifascisme pour se la péter jeunesse de la rue concernée par les problèmes sociaux. Rassurez-vous, ils se foutent complètement des problèmes sociaux : tant que l’état leur file des allocs, qu’ils peuvent fumer leurs joints et rêver en écoutant les affabulations d’OGKim, ils sont parfaitement heureux…
Sur le 187, il existe une section nommée "bitume and beyond". Officiellement, c’est une section « street-warrioresque » pour tous : « La section dédiée aux discussions antifa, chasse, gangs, street life, etc. ainsi qu'aux débats de société en tout genre. » En réalité, cette section a été créée à la demande d’OGKim, qui voulait absolument un endroit à lui pour y raconter toutes ses conneries. Certains kikoolols érigent des temples à leur propre gloire via Skyblog, OGKim a fait pareil sur le 187. La différence, c’est qu’on trouve ici des visiteurs : tous les fans d’OGKim, dont la moyenne d’âge tourne autour de 14 ans (une fois plus vieux, ils préfèrent écouter « Nique la France » de Sniper ou « Enculons les biatch » de wesh-wesh-yo-93) viennent lui faire des gâteries en se projetant dans les histoires racontées par leur idole. Comme toute racaille qui se respecte, ils n’ont pas assez de neurones pour comprendre qu’OGKim n’est qu’un délinquant quelconque qui a tapé quelques skins (dont des apos…) à 3 contre 1.

Comme disait un type du milieu :
« Passer son temps dans la rue à taper des gens, c'est pas l'idéal comme éducation, et outre une expression et une orthographe désastreuse, les tonnes de drogues absorbées à cette époque ont fait de lui un type de plus de 30 ans complètement à l'ouest, mythomane mystique idolatré par une poignée d'abrutis.
Parmi eux des gros porcs bourgeois geek ethnomasochistes, une espèce de juif de gauche fantasmant sur le Bétar(sic), une crevette ancien natio qui change d'idéologie comme de chemise,
et bien sur le sage de service qui se la raconte parce qu'il a lu 3 livres.
Pour quelqu'un d'à peu près normalement constitué, ce forum n'a strictement aucun intérêt à part pour rigoler un peu, mais au final on en sort abasourdi par tant de bétise et de médiocrité.
Récemment, un événement inimaginable a créé la sensation: le modérateur du forum a osé "locker" le topic "radio bitume and simone", topic dans lequel nos prix nobels de la crétinerie
postaient des vidéos de leur clip préférés. Evénement mineur pour des gens dont l'intérêt dans la vie est soi-disant les "débats de société" ou l'antifascisme?
Eh bien non! OGK le maître du lieu a même menacé le gérant du site, et une armée de pleureuses est venue chialer pour qu'on leur rendre leur beau petit topic musical!
Comment ces cancrelats veulent-ils être pris au sérieux? Comment OGK peut-il se plaindre d'être la risée de tous et de passer pour LE bouffon ultime?
Tremblez "faf" de tous bords! Les gangs de chasseurs du 187 veillent sur vous, il y a même un topic "skinheadwatch" pour ça!
Mais maintenant vous savez comment les faire fuir: lockez un topic foireux de ces cyber-militants-faux-gangsters à ptite bite, et c'est la débandage. »

Quelques photos de notre Original Gangster shaolin de ouf :

Cette photo est censée prouver que Kim est allé dans un temple shaolin. Pourtant, il est étrange que sa silhouette n'ait aucun, mais alors AUCUN flou. Plus étrange encore : on ne voit aucune tache de lumière sur lui, alors qu'on en voit sur le sol... D'ailleurs, OGKim a une ombre juste en-dessous de lui, à 90°, mais si on le regarde lui, le soleil lui arrive dessus à 70°...
Cette photo n'est qu'un montage ridicule. Certes, tout le monde s'en doutait depuis longtemps mais maintenant c'est prouvé.


OGKim en train de mettre un coup de pied à un mec. Vous le reconnaissez ? Nous, tout ce qu'on voit, c'est une capture d'écran Dailymotion avec aucun visage dessus. Encore et toujours du mytho, comme ses histoires de bagarre à l'orthographe douteuse.


Il paraît que les vrais karatékas n'ont pas besoin d'armes ?


Chez OGKim, la batte de base-ball et le clip de cinéma vont toujours ensemble. S'il avait été acteur, il aurait peut-être des groupies un peu moins bêtes que les racailles-beaufs du 187 forum ?


Pour achever la curée, voici une démonstrations des talents de rappeur d’OGKim :